LA CHRONIQUE DËS ARTS
O Notice do M. H.-M. Cundall sur la plaque
cômmémorative do l'acteur Edmund Kean à l'église
paroissiale de Richmoiid.
O Article de M. Frank Mac Lean sur la décora-
tion murale exécutée par M.E. A. Fcllowes-Prynse
pour l'église Saint-Pierre à Plymouth. L'artiste y
a représenté le triomphe do l'Église, (Nombreuses
illustrations.)
O Etude de M. Henry Tanner sur l'emploi du
fer dans la décoration on plein air de nos jours.
Do nombreux modèles sont reproduits.
O Compte rendu des expositions de Londres par
Frank Rinder.
(Février). — Très intéressante élude de M. Claude
Phillips sur Gin lamo del Pacchia, peintre sien-
nois contemporain de Sodoma et de Beccafunii.
L'auteur, après confrontation avec les œuvres
certaines de cet artiste, lui attribue un portrait
de femme 1res discuté de l'Institut Staïdel à Franc-
fort, que le catalogue de ce musée donne à Par-
mogianino. (Nombreuses reprod. d'œuvres.)
O Notice sur la chape d'Ascoli, volée il y a deux
ans et vendue à M. Pierpont-Morgan, qui la res-
titua généreusement à l'église d'Ascoli. (1)
O Etude de M. John Dibblee Crace sur la déco-
ration en peinture. (Reproductions d'œuvres de
Pintoricchio, Pierino del Vaga, etc.)
O Notes sur les acquisitions nouvelles des mu-
sées anglais en 1904.
O Suite do l'étude de M. David Croal Thomson
sur la Galerie Nationale d'Ecosse. Dans ce numéro,
l'auteur passe en revue les tableaux do l'école an-
glaise.
(Mars). — Article de M. William Macdonald
Sinclair sur la décoration, par M. W. Reynolds
Stephen, de l'église paroissiale do Great Warley.
De très nombreuses reproductions permettent d'ap-
précier cette intéressante tentative.
O Notice sur le Portrait de miss Atexander par
Whistler. (Reprod.).
O Article de M. R. E. D. Sketçhleny sur l'expo-
sition de l'œuvre de Watts à Burlington House.
O Notice nécrologique sur le peintre Frederick
Sandys.
O Étude do M. Lewis F. Day sur un élève do
William Morris. Il s'agit de M. Dearle, héritier de
sa tradition et associé de la maison William Morris
et C°. (Reproduction de nombreux dessins et ta-
pisseries).
O Compte rendu des expositions de Londres, par
M. Frank Rinder.
(Avril). — Article de M. Claude Philipps sur le
portrait de Philippe IV, attribué à Velazquez,
récemment acquis par le musée de Boston. L'au-
teur penche pour l'authenticité. (Reproduct).
O Notice sur une eau-forte originale de M. Percy
Roberts, vue d'Albury en Surrey.
O Notes de M. P. Mitchell sur deux ouvrages
de Wentzcl Jamnitzer.
O Article de M. D. Croal Thomson sur Whist'.er
et ses expositions à Londres.
O Étude de M. Wilton P. Rix sur les poteries
dans l'art décoratif moderne. De nombreux spéci-
(1) V. Chronique des Arts, 1904, p. 230 et 318.
ï mens, dessinés par Harolet, S, Rathborne, Owen
Carter, etc., sont reproduits.
O Compte rendu des expositions de Londres,
par M. Frank Rinder,
O Notes sur l'école d'art de Liverpool. (Repro-
duction de nombreux dessins d'affiches.)
(Mai). — Etude anonyme sur ce que devrait être
la Chanlrey Gallcry pour donner une idée exac*3
do l'art anglais moderne.
Il s'agit d'utiliser le legs Chantrey, et l'auteur
signale et reproduit les tableaux qui lui semblent
le plus dignes d'être acquis. (Nombreuses illustra-
tions.)
O Étude do A. B. Skinnes sur la collection
de William Ncvall, à Redheath. La collection
comprend des objets italiens des xv* et xvi" siè-
cle, quelques sculptures allemandes et quelques
meubles français. Éa pièce capitale est un masque
de marbre de la tin du xv siècle attribué à Fran-
cesco di Laurana. Signalons encore quelques reliefs
robbiens, do nombreuses médailles de Matteo da
Pasli, etc. (4 reprod.)
O Article sur la collection de portraits histori-
ques Loan, à Oxford.
O Compte rendu dos expositions do Londres par
M. Frank Rinder.
(Juin). — Article de M. A. C. R. Carter sur l'ex-
position delà Royal Academy. (Nombreusesrepro-
ductions d'œuvres.)
O Étude de M. R. E. O. Sketchley sur les den-
telles du Buckinghamshire. De nombreux modèles
sont reproduits.
O Compte rendu de l'exposition de la New Gal-
lery, par M. Frank Rinder.
--«<S&S£e^HI^9>o-■
BIBLIOGRAPHIE
John Ruskin*. — Les Pierres de Venise. Trad.
par M"" Mathilde P. Cbémieux. Préface de M. Ro-
bert de la Sizeranne. Paris, Laurens. In-8",
322 p. avec 24 planches.
Une traduction des Stones of Venice conqué-
rant à l'intelligence française une part nouvelle et
notable de l'âme de Ruskin et de l'âme de Venise,
aurait été à toute époque et en dehors de toute
contingence un événement intéressant de notre
histoire littéraire. Mais celle (la première en langue
française) que nous devons à l'admirable effort do
Mmo Orémieux vient aussi, comme on dit, bien à
son heure. L'heure de Venise, peut être aussi,
peut-on penser à certains signes, l'heure de Ruskin
en France, l'heure de Venise en tous cas. Jamais
Venise n'a joui auprès des intelligences d'élite d'une
faveur aussi spéciale et aussi haute qu'aujourd'hui.
Pour reprendre cette place éminente Venise n'a pas
eu, comme Versailles, à remonter toute une pente
de dédains (« l'ennuyeux parc de Versailles » de
Musset devenu par Barrés, par Montesquiou, par
Henri de Régnier, Helleu, Nolhac, Lobro, Boldini,
le séjour de prédi.ection des poètes et des sages) ;
la vogue un peu populaire et confuse qui était la
sienne (et n3 le distinguait guère de Naples ou de
Sorrento que par les légendes tragiques qui faisaient
fond romantique dans ce décor d'amour quelcon-
que) s'est changée en une prédilection sans cesse
affinée et approfondie des plus rares esprits de ce
O Notice do M. H.-M. Cundall sur la plaque
cômmémorative do l'acteur Edmund Kean à l'église
paroissiale de Richmoiid.
O Article de M. Frank Mac Lean sur la décora-
tion murale exécutée par M.E. A. Fcllowes-Prynse
pour l'église Saint-Pierre à Plymouth. L'artiste y
a représenté le triomphe do l'Église, (Nombreuses
illustrations.)
O Etude de M. Henry Tanner sur l'emploi du
fer dans la décoration on plein air de nos jours.
Do nombreux modèles sont reproduits.
O Compte rendu des expositions de Londres par
Frank Rinder.
(Février). — Très intéressante élude de M. Claude
Phillips sur Gin lamo del Pacchia, peintre sien-
nois contemporain de Sodoma et de Beccafunii.
L'auteur, après confrontation avec les œuvres
certaines de cet artiste, lui attribue un portrait
de femme 1res discuté de l'Institut Staïdel à Franc-
fort, que le catalogue de ce musée donne à Par-
mogianino. (Nombreuses reprod. d'œuvres.)
O Notice sur la chape d'Ascoli, volée il y a deux
ans et vendue à M. Pierpont-Morgan, qui la res-
titua généreusement à l'église d'Ascoli. (1)
O Etude de M. John Dibblee Crace sur la déco-
ration en peinture. (Reproductions d'œuvres de
Pintoricchio, Pierino del Vaga, etc.)
O Notes sur les acquisitions nouvelles des mu-
sées anglais en 1904.
O Suite do l'étude de M. David Croal Thomson
sur la Galerie Nationale d'Ecosse. Dans ce numéro,
l'auteur passe en revue les tableaux do l'école an-
glaise.
(Mars). — Article de M. William Macdonald
Sinclair sur la décoration, par M. W. Reynolds
Stephen, de l'église paroissiale do Great Warley.
De très nombreuses reproductions permettent d'ap-
précier cette intéressante tentative.
O Notice sur le Portrait de miss Atexander par
Whistler. (Reprod.).
O Article de M. R. E. D. Sketçhleny sur l'expo-
sition de l'œuvre de Watts à Burlington House.
O Notice nécrologique sur le peintre Frederick
Sandys.
O Étude do M. Lewis F. Day sur un élève do
William Morris. Il s'agit de M. Dearle, héritier de
sa tradition et associé de la maison William Morris
et C°. (Reproduction de nombreux dessins et ta-
pisseries).
O Compte rendu des expositions de Londres, par
M. Frank Rinder.
(Avril). — Article de M. Claude Philipps sur le
portrait de Philippe IV, attribué à Velazquez,
récemment acquis par le musée de Boston. L'au-
teur penche pour l'authenticité. (Reproduct).
O Notice sur une eau-forte originale de M. Percy
Roberts, vue d'Albury en Surrey.
O Notes de M. P. Mitchell sur deux ouvrages
de Wentzcl Jamnitzer.
O Article de M. D. Croal Thomson sur Whist'.er
et ses expositions à Londres.
O Étude de M. Wilton P. Rix sur les poteries
dans l'art décoratif moderne. De nombreux spéci-
(1) V. Chronique des Arts, 1904, p. 230 et 318.
ï mens, dessinés par Harolet, S, Rathborne, Owen
Carter, etc., sont reproduits.
O Compte rendu des expositions de Londres,
par M. Frank Rinder,
O Notes sur l'école d'art de Liverpool. (Repro-
duction de nombreux dessins d'affiches.)
(Mai). — Etude anonyme sur ce que devrait être
la Chanlrey Gallcry pour donner une idée exac*3
do l'art anglais moderne.
Il s'agit d'utiliser le legs Chantrey, et l'auteur
signale et reproduit les tableaux qui lui semblent
le plus dignes d'être acquis. (Nombreuses illustra-
tions.)
O Étude do A. B. Skinnes sur la collection
de William Ncvall, à Redheath. La collection
comprend des objets italiens des xv* et xvi" siè-
cle, quelques sculptures allemandes et quelques
meubles français. Éa pièce capitale est un masque
de marbre de la tin du xv siècle attribué à Fran-
cesco di Laurana. Signalons encore quelques reliefs
robbiens, do nombreuses médailles de Matteo da
Pasli, etc. (4 reprod.)
O Article sur la collection de portraits histori-
ques Loan, à Oxford.
O Compte rendu dos expositions do Londres par
M. Frank Rinder.
(Juin). — Article de M. A. C. R. Carter sur l'ex-
position delà Royal Academy. (Nombreusesrepro-
ductions d'œuvres.)
O Étude de M. R. E. O. Sketchley sur les den-
telles du Buckinghamshire. De nombreux modèles
sont reproduits.
O Compte rendu de l'exposition de la New Gal-
lery, par M. Frank Rinder.
--«<S&S£e^HI^9>o-■
BIBLIOGRAPHIE
John Ruskin*. — Les Pierres de Venise. Trad.
par M"" Mathilde P. Cbémieux. Préface de M. Ro-
bert de la Sizeranne. Paris, Laurens. In-8",
322 p. avec 24 planches.
Une traduction des Stones of Venice conqué-
rant à l'intelligence française une part nouvelle et
notable de l'âme de Ruskin et de l'âme de Venise,
aurait été à toute époque et en dehors de toute
contingence un événement intéressant de notre
histoire littéraire. Mais celle (la première en langue
française) que nous devons à l'admirable effort do
Mmo Orémieux vient aussi, comme on dit, bien à
son heure. L'heure de Venise, peut être aussi,
peut-on penser à certains signes, l'heure de Ruskin
en France, l'heure de Venise en tous cas. Jamais
Venise n'a joui auprès des intelligences d'élite d'une
faveur aussi spéciale et aussi haute qu'aujourd'hui.
Pour reprendre cette place éminente Venise n'a pas
eu, comme Versailles, à remonter toute une pente
de dédains (« l'ennuyeux parc de Versailles » de
Musset devenu par Barrés, par Montesquiou, par
Henri de Régnier, Helleu, Nolhac, Lobro, Boldini,
le séjour de prédi.ection des poètes et des sages) ;
la vogue un peu populaire et confuse qui était la
sienne (et n3 le distinguait guère de Naples ou de
Sorrento que par les légendes tragiques qui faisaient
fond romantique dans ce décor d'amour quelcon-
que) s'est changée en une prédilection sans cesse
affinée et approfondie des plus rares esprits de ce