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BESTIAIRES (T. II, PI. XXII, XXV).

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à dire Pafer no$fer t/tn vsf ât ce//F. Et ice meisme ore li Aposties por nos, qui dit ^ : Dejr &
puis vous suinfe/i;^ gn pur^ui^e oevre; <?f vosire esperis envers, et vostre cors et vostre urne, soit
gardes suus ^uerè/e a/^or de/ /aise.
Gist apeaus ^ sënéfie li os del olifant, qui est de tel nature et de tel vertu que se on les
art, l'odor encache ^ les serpens; ne nule cose nuisable ne envenimée ni puet demorer.
Altresi cii qui sont ès oevres Dame Deu et en ses sains commandemens, il tiènent lor
cors purs et nés ; que nule male cogitations ni puet entrer Dont il rechevront tel loier,
que il en aront parfaite joie et pardurable sans fin.

m'èrc ,* JSiaMæ doMtz .Pères </:d es ès eier, te eier
^Yüàve/te; ef tes eeO'cs pèoo'o/ts r/rt er ta pateao.stre .sono
Puisque l'occasion s'en présente, on sera peut-être bien
aise de lire en entier la pateaeo e du xv° siècle, je la copie
dans un autre opuscule du mente ms. S, fol. 2, r" : « Nos-
tre Père qui esès ciex, sanctifiez soit li tiens non, aviegne
li tiens régnés; la toie volentés soit faite en terre, si-
comme elest (sic) ou ciel faite. Nostre pain de chascun
jour nous donnes hui ; et pardonne nous nos méfiais, si-
comme nous pardonnons à ceulx qui nous ont méfiait; et
ne suellre mie que nous soions tempté par la temptacion
au diable, ne pour mauvaise chose ; mais délivre nous de
mal. "
^ Philipp. îv, 7.
3* R et S. -samd/ie.

3 3 R. ta p:'aa.s et tf os de/ ëtèpAa?:? sort de tôt rerta...
— S. tf os et ta pet det otfpAaat, ea <yaet</He ttea </Ml't
sofeat, cAasse tofa d'dtee tes serpeas.
3 3 Chasse. En Picardie un fouet s'appelle encore aae
cacAofre (chassoire), parce qu'on s'en sert pour chasser
les animaux devant soi. Le mot cAassofre est demeuré dans
le langage de la vénerie, qui conserve des vestiges impor-
tants de notre ancien idiome.
3? Ici s'arrête l'article otf/aat dans le ms. R. ; mais S
le prolonge, comme il l'a fait quelques autres fois, par des
détails d'histoire naturelle étrangers au vrai Bestiaire.
S. Isidore (Ætpmot.,libr. xn,c. il, IA ; t. iv, 53,sq.), entre
autres, semble avoir été mis à contribution par les com-
pilateurs qui ont introduit ces remplissages étrangers au
texte primitif du PAysAdogw.

BESTIAIRE LATIN.

A.
XXXI, DE EL1FANTE*.
Est animal qui ^ dicitur eliphans % in quo non est
concupiscentia coitus. Si voluerit ^ filios facere, vadit
* B et M se taisent sur ce sujet, et D ne saurait nous
être utile, la perte d'un feuillet (au moins) y tronquant
cet article qui commençait par un hprs-d'œuvre sur l'his-
toire naturelle. H (libr. II, cap. 25, 26; p. A27, sq.) se
rapproche d'A, mais la rédaction a bien fair d'avoir été
retouchée sans scrupule; nous n'en ferons donc usage que
de loin en loin. E offre cette fois un peu plus de res-
source; et, s'il a réellement servi aux éditeurs d'Hugues
de Saint-Victor, cet endroit aura été rejeté comme tout ce
qui, dans le soi-disant troisième livre (p. A33, sqq.) reve-
nait sur quelque titre déjà donné par les livres précé-
dents.
2 E. </Mod.
3 E. cfepAaMF.
'' E. (après une digression étymologique, etc. ) si
rofuHt /acere radaat.
IV.

c.
XXII. DE ELIFANTO ET MANDRAGORA.
Non est coitus concupiscentiae ; quando voluerint
facere junctionem ambulant super Rumen paradysi
Q?c), et inveniunt mandracoram (F?c) qui et cum (</%%<?
VF? cMr.è) femina discurrit. Accipiens vero feinina man-
dracora[m], praestat masculo et ludit cum eo donec
manducet ; et quum manducaverit masculus, convenit
cum femina, et concipiet. Quum ergo tempus venerit
ut genereG?, intrat in stagnum aquae; et Ret (vzc) aqua
ad mamillas ejus, et dimittit natum ut navigando su-
per aquas proximum habeat natem matris suae. Ser-
pens autem (vava ?) inimicus est aelifanto (F?c) quia
pedibus suis interRciet (Mc) eum.
3 3 Probablement cuvoucfa.
3 7 T:xi-?:v, sans doute (parère, yeaerare).

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