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MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.

H6

dicit, si tamen credendum est : Est lapis qui dicitur
adatnans; iste in monte quodam in Oriente inveni-
tur, ita tamen ut noctibus quaeratur non per diem ;
quoniam nocte lucet ubi fuerit, per diem autem non
lucet quoniam soi obtundit lumen eius.
traire H en parle dans deux articles, mais qui s'écartent
l'un et l'autre des textes M et A.

A.
neque daemonium ibi adpropiat, nec aliquod malum.
-In domibus enim regum invenitur; qui au-
tem tenuerit eum, vincet omnem hominem et bes-
tiam.
Lapis adamantinus est Dominus Iesus Christus.
Si quis eum habuerit, nihil mali eis (.sv'c) eveniet.

BESTIAIRE RIMÉ.

XXXV. Là sus amont en Orient
Ad un hait mont qui loinz s'estent,
U l'em trove une père dure
Quant l'em la quert por noit oscure;
Mes ele ne luist mie par jor \
Car idonc pert sa resplendor :
Li soleils ^ clers, por vérité,
Li t eboke ^ sa grant clarté.
Ceo est DiAMAKz dunt jo vus cont.
Si dure père n'ad el mond,
Ne nule altre ne la freint\
Ne fer, ne feu ne la destreinO.
Mès cil qui depecer la volent,
Od mailz de fer briser la soient
Quant en sanc de buck ^ est temprée ^ ;
En tèle guise est esgrumée A
Mès il covent que li sanc seit "
Tôt freiz et ne seit mie freit.
Des pères poet l'em entailler
Et gémmes asseer^ et ascier
Tant nus aprent del diamanz
- Que la père n'est mie granz ;
A fer resemble sa color,
' Z rétahht ta vraie mesure du vers eu retranchant a/é^.
" Y Z.
^ Z. rcéoac/zey Y. /céoMZ-je (rebrousse?).
^ Rompt; LAT.frangere; FRANC, enfreindre.
' Dissout, sorte de contraire d'éMez/zr/re.
'' Y. ^oncyALLEM. bock.
' Y. nc7/^e ,-iTAL. temprare.
s Résoiu, réduit. Nous avons encore tes mots y/zz/zze, yz-zzzzzeazz
ésorte de concrétion) ; lTAL. gruma, gromare.
^ Y etZ. Joz'q et /roi;; ce qui évite t'équivoque entre y/ez^
(frais, c'est-à-dire chaud , récent) et /z-eô (froid).

Et à cristal sa resplendor
Alcons dient del diamant
Qu'il est contre venim poissant
et qu'il chace vaines poors ;
Ne ^ que l'art des enchanteors
Ne devreit celui enchanter
Qui ceste père soit porter.
Le diamanz, qui ad tel vertu,
Signefie le rei lhu ;
Sicum li prophète recorde
Qui à ceste lètre s'acorde ;
Jo M ^or MH ?MOM^ JiOHtaMC
Fait li prophète, MM /;o7M
En mi le pople d'Israël
Cel home fu corteis et bel.
Le nmnt ù la père est trovée
Que tant est dure et esprovée,
Si signefie Deu le Père.
La père que par noit est elère
Deit signefier lhu Crist,
Qui por nus humanité prist :
En ténèbres nos visita,
De clarté nus enlumina.
Peut-être aurait-i! faUu tire, e/7 ra/Y/ez- (ou /zae7 e// /'e/H tazY-
/e/-) pour que cette phrase se rattache à ta précédente.
Y. ajezz ezzaczez'. Mais te texte s'exptiquera passablement si
t'on prend a^ez* pour un équivalent de t'itatien asseOa/e (disposer,
arranger; mettre en ordre, amener à t'état convenabte); c'est-à dire
si je ne me trompe, que ta poussière du diamant e-t propre à potir
les gemmes et t'acier.
Y et Z. aezer.
Ce vers et tes trois précédents manquent dans Z.
^ Dans te vieux français, a/ a quetquefois un sens disjonctit ptu-
t3t qu'exclusif.
 
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