.^g MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.
Jes serpents? Tandis que !e premier dragon essaie de broyer entre ses dents ia iance de l'ar-
change, celui de la volute essaie de mordre ses ailes, ceux du nœud font la chaîne, et ceux
de la douille descendent vers l'abîme, leur séjour suprême.
Sur une crosse du musée d'Amiens (%<y. tôt), qui a les plus grands rapports avec la précë -
.Ftg. t02. (A. M., cTap. Coi'îy.)
dente, le fer s enfonce de la même manière dans les liants du
monstre. 1) autres, assez nombreuses, répètent le même motif. Mais
le combat est autrement conçu sur une crosse de la même époque,
que j ai dessinée dans la cathédrale de Tolède (/îy. 102). Il n y a plus,
cette fois, qu'un seul serpent, celui delà volute. Armé d'un bouclier
rond, 1 archange attaque son ennemi avec l'épée, et lui assène un de
ces coups que célébraient les chansons de Gestes, coups terribles
iHf.ioi.(A.M., pourfendaient en deux un ennemi quand ils étaient portés par
la main d'un Ciel. Point de serpents enchaînés sur le nœud : c'est qu'en effet, dans ma con-
viction, l'image tenait à des traditions ignorées en Espagne; mais comme l'artiste espagnol
copiait quelque monument de France, il a rendu une pensée inacceptable en son pays pat-
une image analogue, une ronde de lions affamés rendant à la lettre le circuit çuærcns de
l'Evangile, Cependant/s'il vient de l'enfer des tentateurs pour nous abattre,Ac ciel envoie des
Jes serpents? Tandis que !e premier dragon essaie de broyer entre ses dents ia iance de l'ar-
change, celui de la volute essaie de mordre ses ailes, ceux du nœud font la chaîne, et ceux
de la douille descendent vers l'abîme, leur séjour suprême.
Sur une crosse du musée d'Amiens (%<y. tôt), qui a les plus grands rapports avec la précë -
.Ftg. t02. (A. M., cTap. Coi'îy.)
dente, le fer s enfonce de la même manière dans les liants du
monstre. 1) autres, assez nombreuses, répètent le même motif. Mais
le combat est autrement conçu sur une crosse de la même époque,
que j ai dessinée dans la cathédrale de Tolède (/îy. 102). Il n y a plus,
cette fois, qu'un seul serpent, celui delà volute. Armé d'un bouclier
rond, 1 archange attaque son ennemi avec l'épée, et lui assène un de
ces coups que célébraient les chansons de Gestes, coups terribles
iHf.ioi.(A.M., pourfendaient en deux un ennemi quand ils étaient portés par
la main d'un Ciel. Point de serpents enchaînés sur le nœud : c'est qu'en effet, dans ma con-
viction, l'image tenait à des traditions ignorées en Espagne; mais comme l'artiste espagnol
copiait quelque monument de France, il a rendu une pensée inacceptable en son pays pat-
une image analogue, une ronde de lions affamés rendant à la lettre le circuit çuærcns de
l'Evangile, Cependant/s'il vient de l'enfer des tentateurs pour nous abattre,Ac ciel envoie des