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Cahier, Charles; Martin, Arthur
Mélanges d'archéologie, d'histoire et de littérature (Band 1,4): Collection de mémoires sur l'orfévrerie ... : 4 — Paris, 1856

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https://doi.org/10.11588/diglit.33563#0302
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292

MÉLANGES D'ARCHÉOLOGIE.

r. 169, note 1. J'aurais pu réunir diverses preuves de
l'usage ancien qui faisait donner aux juifs, même conver-
tis, !c nom de cAoMcttcs. H suffit, ce sembie, de i'avoir
signalé; on pourra y trouver, surtout pour l'Espagne et le
Portugal, l'explication de certaines origines défigurées

bizarrement par une postérité qui ne les comprenait plus.
C. C.
P. 238, lignes 1, 2; et p. 103,notes, 2'colonne. Entre
xotTMvo? et Et&xou, introduisez xou, comme qui dirait : in-
tendant de la chambre et du trésor privé. A. A!.

TOME TROISIÈME.

P. Al, A2. J'aurais pu, dù même, faire entrer dans
l'énumération des propriétés géométriques la hauteur de la
couronne d'après la distance entre la base et le sommet
(au point de suspension), mais on aura peut-être trouvé
que je subtilisais déjà beaucoup. C. C.
P. A5. A /a .sade cfa -secoarf afiaca .* Le quatre-feuille
où Notre-Seigneur est assis entre les symboles évangéli-
ques, nous montre près de lui deux anges, si je ne me
trompe beaucoup; et ces deux figures ne sont pas ailées
non plus. C. C.
P. 116, svv. Depuis la publication de la note rédigée
par M. Ch. Lenormant sur l'étoffe arabe de Chinon, l'Aca-
démie des inscriptions, consultée sur ce sujet, a exprimé
son opinion par l'organe de M. Reinaud. Le rapporteur a
fait insérer l'avis de la Commission dans le Jcaraa^ a^fa-
tûyaf (1855, n"16). A. M.
P. 151. Le yra/^Mo tracé sur une légère feuille d^or,
que publiait M. François Lenormant, lui semble renfer-
mer des paroles magiques dont il renonce à trouver le
sens. Je pense pouvoir le lui indiquer en classant ce cu-
rieux petit monument parmi les moyens curatifs ou pré-
servatifs où entre pour ingrédient une invocation contre
quelque maladie. Or, dans ces amulettes, rien n'est plus
ordinaire que de rencontrer les fautes d'orthographe les
plus entortillées. Il est donc facile de comprendre qu'on
s'v trouve embarrassé bien des fois. Citons un exemple qui
mérite d'être rappelé à cause de l'habileté qu'y a montrée
l'interprète. C'est dans le Gmmnfe Arcnnh'co (a. 1820,
p. 168) que le savant abbé Amati a publié une invoca-
tion de ce genre , dont il s'est tiré avec la distinction
qui caractérise ordinairement ses travaux, mais qui cette
fois était d'autant plus remarquable que la chance ne pa-
raissait pas grande de trouver un sens raisonnable dans un
texte aussi maltraité. Il s'agissait de cette inscription (que
je simplifie pourtant beaucoup, afin de ne pas recourir à
un /de .snmYe) :
E n E KAAOM H E E MErAAOAO S EOOYAM Ar AEOHK AIEEAKL O
WMOKAEnYHEOMEEnirvXENOnVONVOYONEirOTMCAO
NOMAlTOEeOVKEM (c/i Marini, Inscr. Christ, cd. Mai T. V.
.'irriptt Yctt. p. 360).
L'abbé Amati lit : E-nüxoJ.ovjucd cï, o? lojuxTO!
ÈQ'/iXac, s^œxoucô^ pov,xa'! TroAô pe È7T!Tu^fn/ ÔTrotoi/ou-; voCTT

p.3, o:à To tLopcf <7ov, sy où x^Luc. On voit que et! se
change en s, e: également (bien que ce soit ordinairement
en i) ; o: en w? (u tenant évidemment lieu de l'o carré) ;
ou et M en o.
Dans une autre invocation fort bien lue par M. Charles
Lenormant (PerMe m'cAéofoy., XVI, 611), on trouve :
Auet^Mp: xo),s -ro Otou os &oxst; c'est à-dire, comme il s'ex-
plique : Ao^tàps! -ro Osèo-^ os &Mxs!. Je ne fini-
rais pas, et j'aurais d'ailleurs bientôt fatigué le lecteur, si
je voulais alléguer des exemples de ces textes estropiés ;
mais pour ceux qui ne s'en effaroucheraient pas, je me
propose de rédiger ailleurs un travail sur ce genre d'amu-
lettes.
Mais avec ce que j'ai dit on verra sans peine que, grâce
à quelques corrections d'orthographe, on trouve non-seule-
ment un sens, mais une inscription en vers fort réguliers.
Je lis donc :


c'est-à-dire, Fixe-toi, ô Neptune, sous les reinsdePetotesias,
fils de Panchuchis, et enlcves-en tout mal. Le patient
devait être originaire d'Égypte, à en juger par ces noms
coptes; et 1': de II:Tor:o!oc? a été allongé en vertu de l'ac-
cent par le rédacteur de l'invocation. R. G.
P. 203, svv. Lorsque je me promettais de compléter
les Pe^tmfre^ anciens par la publication du PAyxfofoynj
grec, j'avais compté y joindre un examen détaillé des traces
que ce symbolisme a laissées dans les écrivains ecclé-
siastiques, et une revue des principales curiosités que ren-
ferment nos planches, aussi bien que les divers textes. J'ai
peur qu'à présentie public n'ait été servi en ce genre au
delà de son appétit, et je n'insisterai plus sur un sujet qui
pouvait passer pour assez neuf quand je formais ces projets
d'érudit un peu prévenu en faveur de son client adoptif.
J'éprouve cependant le besoin de dire que les raisons ap-
portées par moi en divers lieux pour attribuer le PAy-nc-
 
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