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178 DESCRIPTION DES STATUETTES ET BAS-RELIEFS EN BRONZE
disparurent ; quelques bronzes, qui avaient été cachés, échappè-
rent seuls au pillage. On est autorisé à penser que les bronzes
enfouis dans la terre, avant l'arrivée de Dorimachos et des Eto-
liens, y restèrent pendant un grand nombre de siècles ; ceci
explique la présence dans les fouilles des statuettes et des bas-
reliefs d'un art très-ancien. Dodone demeura en ruines pendant de
longues années. Toutefois l'oracle a dû se relever vers la fin de la
République. Strabon l et Pausanias 2 en parlent; le géographe dit
que Dodone a presque disparu avec les autres villes de l'Epire;
le voyageur grec, au contraire, vers la fin du second siècle de
notre ère, dit que ce lieu mérite d'être visité.
L'ensemble des antiquités recueillies clans les fouilles de Do-
done peut donner une idée de l'importance des offrandes consa-
crées à Jupiter Naïos. La patine, fine, brillante et polie, mérite
d'être signalée; cette patine est surtout remarquable dans les
bronzes les plus anciens, ainsi que sur la plaque pi. XV et sur
la tête dsOmphale, pi. XVII, n° 4.
STATUETTES DE BRONZE.
PL IX, nos i et i bis.
Satyre ithyphallique et barbu, à pieds de cheval, qui danse, la
main droite posée sur la hanche et le bras gauche levé. Par der-
rière, en bas des hanches, il y a un trou qui indique l'endroit où
se rattachait la queue de cheval3. Le nez aplati et écrasé et l'ex-
pression de bestialité dans les traits appartiennent en propre aux
satyres, êtres moitié hommes moitié animaux. On remarquera le
modelé des chairs et la manière dont sont travaillés les cheveux et
1 VII, p. 327.
2 I, 17, 5.
3 La queue de cheval gravée sous le 11° 2
a peut-être appartenu à cette statuette.
178 DESCRIPTION DES STATUETTES ET BAS-RELIEFS EN BRONZE
disparurent ; quelques bronzes, qui avaient été cachés, échappè-
rent seuls au pillage. On est autorisé à penser que les bronzes
enfouis dans la terre, avant l'arrivée de Dorimachos et des Eto-
liens, y restèrent pendant un grand nombre de siècles ; ceci
explique la présence dans les fouilles des statuettes et des bas-
reliefs d'un art très-ancien. Dodone demeura en ruines pendant de
longues années. Toutefois l'oracle a dû se relever vers la fin de la
République. Strabon l et Pausanias 2 en parlent; le géographe dit
que Dodone a presque disparu avec les autres villes de l'Epire;
le voyageur grec, au contraire, vers la fin du second siècle de
notre ère, dit que ce lieu mérite d'être visité.
L'ensemble des antiquités recueillies clans les fouilles de Do-
done peut donner une idée de l'importance des offrandes consa-
crées à Jupiter Naïos. La patine, fine, brillante et polie, mérite
d'être signalée; cette patine est surtout remarquable dans les
bronzes les plus anciens, ainsi que sur la plaque pi. XV et sur
la tête dsOmphale, pi. XVII, n° 4.
STATUETTES DE BRONZE.
PL IX, nos i et i bis.
Satyre ithyphallique et barbu, à pieds de cheval, qui danse, la
main droite posée sur la hanche et le bras gauche levé. Par der-
rière, en bas des hanches, il y a un trou qui indique l'endroit où
se rattachait la queue de cheval3. Le nez aplati et écrasé et l'ex-
pression de bestialité dans les traits appartiennent en propre aux
satyres, êtres moitié hommes moitié animaux. On remarquera le
modelé des chairs et la manière dont sont travaillés les cheveux et
1 VII, p. 327.
2 I, 17, 5.
3 La queue de cheval gravée sous le 11° 2
a peut-être appartenu à cette statuette.