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https://doi.org/10.11588/diglit.6028#0033
3^. V 'O ï A G S
voûtes à plein cintre, enduites d'un stuc composé de ceir-
■dres de lave , sur lesquelles étoient modelées des figures
posant sur dsrrainceaux d'arabesques. On voit encore 11
manière dont le travail étoit fait, comment les figures étoient
tracées sur l'enduit avant d'y ajouter le relief , et comment
les premières masses étoient posées en grosses matières pa-
reilles au premier enduit, avant de recevoir la couverte sur
laquelle on perfectionnoit l'ouvrage. Il est difficile de juger
•de la noblesse et de l'élégance de cette fabrique, l'eau, qui
s'échappe sans doute des anciens conduits, ayant empê-
ché de fouiller jusqu'à son ancien sol. On voit, dans l'épais-
seur des murs d'anciens aqueducs , une décharge des eaux
de la partie supérieure ; dans celle-ci, l'es chambranles et
les couvertes de pierres auxquelles étoient attachées les
portes. L'eau de ces thermes sert encore à faire tourner
jeux moulins.Les fondations de l'église, et celles des mai-
sons particulières, ont arrêté les recherches du prince. 11
eut la bonté de nous conduire de là aux fouilles de l'am-
phithéâtre ,qui sont bien plus considérables, et font voit
combien ce monument étoit immense, et le soin avec le-
quel il avoit été fait : sa destruction est attribuée aux prin-
ces normands. Ce que l'on voit aujourd'hui n'est plus
qu'un squelette, dont on a ôté jusqu'aux mattoni, et dont
on n'a laissé que les grosses masses en lave que l'on n'a
pu enlever, et la construction en moellon de même maL
tiere , que l'on n'a pas jugée en valoir la peine. Ces débris
consistent en de gros pilastres quarrés , dont une corniche
qui en fait le chapiteau, composé régulièrement de quatre
grosses pierres égales de lave, portoit les arcs qui formoient
la galerie extérieure : une seconde galerie, sur laquelle étoit
portée la rampe des gradins , distribuoit, par des escaliers j
dans les corridors supérieurs et dans les vomitoires. Une
rue basse isoloit cet édifice du terrain élevé de la montagnè
voûtes à plein cintre, enduites d'un stuc composé de ceir-
■dres de lave , sur lesquelles étoient modelées des figures
posant sur dsrrainceaux d'arabesques. On voit encore 11
manière dont le travail étoit fait, comment les figures étoient
tracées sur l'enduit avant d'y ajouter le relief , et comment
les premières masses étoient posées en grosses matières pa-
reilles au premier enduit, avant de recevoir la couverte sur
laquelle on perfectionnoit l'ouvrage. Il est difficile de juger
•de la noblesse et de l'élégance de cette fabrique, l'eau, qui
s'échappe sans doute des anciens conduits, ayant empê-
ché de fouiller jusqu'à son ancien sol. On voit, dans l'épais-
seur des murs d'anciens aqueducs , une décharge des eaux
de la partie supérieure ; dans celle-ci, l'es chambranles et
les couvertes de pierres auxquelles étoient attachées les
portes. L'eau de ces thermes sert encore à faire tourner
jeux moulins.Les fondations de l'église, et celles des mai-
sons particulières, ont arrêté les recherches du prince. 11
eut la bonté de nous conduire de là aux fouilles de l'am-
phithéâtre ,qui sont bien plus considérables, et font voit
combien ce monument étoit immense, et le soin avec le-
quel il avoit été fait : sa destruction est attribuée aux prin-
ces normands. Ce que l'on voit aujourd'hui n'est plus
qu'un squelette, dont on a ôté jusqu'aux mattoni, et dont
on n'a laissé que les grosses masses en lave que l'on n'a
pu enlever, et la construction en moellon de même maL
tiere , que l'on n'a pas jugée en valoir la peine. Ces débris
consistent en de gros pilastres quarrés , dont une corniche
qui en fait le chapiteau, composé régulièrement de quatre
grosses pierres égales de lave, portoit les arcs qui formoient
la galerie extérieure : une seconde galerie, sur laquelle étoit
portée la rampe des gradins , distribuoit, par des escaliers j
dans les corridors supérieurs et dans les vomitoires. Une
rue basse isoloit cet édifice du terrain élevé de la montagnè