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https://doi.org/10.11588/diglit.6028#0077
i^s. YftïAG R
les plus abominables.. On croit entrer dans le palais de>
Conculix t et on n'en emporte en sortant qu'un sentirnenî
^e pitié pour la personne du maître, qui cependant,dit-on»
«St un homme fort estimable. Heureusement que la con-
lésion des, objets les fait oublier à mesure qu'on les voit a
£î qu'on ne conserve qu'une idée vague de cet amas fait.
ç,an& motif j et aussi difficile à décrire que désagréable à;
revoir en dessin comme en réalité.
Abandonnant au plus vite cette collection dégoûtante^
nous partîmes pour Palerme, qui est à huit milles, de là,, »
çtoù on arrive par une large route sablée comme un jardin,,
palerm e,
La viHte de Palerme no se présente pas de ce côté avec-
%om ses. avantages. Bâtie sur un terrain qui n'a de mou-t
yçmeut que celui de s'affaisser dans son centre, les. édifia
çes., à la vue extérieure, s'y détruisent les uns par les au>
\res ; et sort territoire , qui n'est qu'une plate - forme d'un
Hiveau presque parfait, disparaît absolument par l'effet des.
montagnes à pic qui le bordent, et qui semblent toucher,
$u.x murailles de la ville •
Entièrement différente de ce qu'elle fut autrefois , on ne-
trouve plus de l'antique Panorrne que la place ,qui est la
Hiême , séparée d'abord en, trois parties. Celle du milieu ^
la plus ancienne, fut appellée par les, Grecs Panorrne
itOtus Portas, port de toutes les naiions. Elle formoit une.
presqu'isle faite d'un côté par la mer , qui s'avance fort
g,vant dans les terres.par un canal allant de l'orient au cou-,
çhant, et qui baigne les murs de la ville. Au nord la rivier^
«ROreûic coule dans, la même direction , et la borde au,
3SPSdi. Au delà de la riyierç on ayoit bâjti un fauxbourg ap«*
vellé Neapolis% ou nouvelle; ville ..Ce fut cette partie <jjj#
les plus abominables.. On croit entrer dans le palais de>
Conculix t et on n'en emporte en sortant qu'un sentirnenî
^e pitié pour la personne du maître, qui cependant,dit-on»
«St un homme fort estimable. Heureusement que la con-
lésion des, objets les fait oublier à mesure qu'on les voit a
£î qu'on ne conserve qu'une idée vague de cet amas fait.
ç,an& motif j et aussi difficile à décrire que désagréable à;
revoir en dessin comme en réalité.
Abandonnant au plus vite cette collection dégoûtante^
nous partîmes pour Palerme, qui est à huit milles, de là,, »
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palerm e,
La viHte de Palerme no se présente pas de ce côté avec-
%om ses. avantages. Bâtie sur un terrain qui n'a de mou-t
yçmeut que celui de s'affaisser dans son centre, les. édifia
çes., à la vue extérieure, s'y détruisent les uns par les au>
\res ; et sort territoire , qui n'est qu'une plate - forme d'un
Hiveau presque parfait, disparaît absolument par l'effet des.
montagnes à pic qui le bordent, et qui semblent toucher,
$u.x murailles de la ville •
Entièrement différente de ce qu'elle fut autrefois , on ne-
trouve plus de l'antique Panorrne que la place ,qui est la
Hiême , séparée d'abord en, trois parties. Celle du milieu ^
la plus ancienne, fut appellée par les, Grecs Panorrne
itOtus Portas, port de toutes les naiions. Elle formoit une.
presqu'isle faite d'un côté par la mer , qui s'avance fort
g,vant dans les terres.par un canal allant de l'orient au cou-,
çhant, et qui baigne les murs de la ville. Au nord la rivier^
«ROreûic coule dans, la même direction , et la borde au,
3SPSdi. Au delà de la riyierç on ayoit bâjti un fauxbourg ap«*
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