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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 2.1876

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Nr. 3
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Witte, Jean de: Adonis, bronze de Cypre
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Martin-Daussigny, E.-C.: Foculus de bronze du musée de Lyon
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https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0060

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vêtue d’une tunique talaire et d’un péplus, et coiffée d’un eécryphale,
est debout devant le thymiatérion; elle avance la main droite dans
laquelle elle tient un grain d’encens, tandis que dans la gauche elle
porte une petite boîte à parfums. Le couvercle percé de trous du
thymiatérion est posé sur la base qui le porte (i). Rochette a rappelé
à cette occasion une pierre sépulcrale romaine, où l’on voit, sculptée,
une jeune hile portant une corbeille remplie de fruits et brûlant de
l’encens sur un thymiatérion (2).

Sur le beau vase de Naples (3) qui représente Aphrodite pleurant
la mort d’Adonis, une des suivantes de la déesse dépose exactement
avec le même geste le grain de myrrhe qui fait allusion à Myrrha, la
mère d’Adonis, et à sa métamorphose (4).

J. de WITTE.

FOCULUS DE BRONZE DU MUSÉE DE LYON.

(planche 17.)

Lorsque nous voyons, dans un musée, un monument antique d’une
rareté tout exceptionnelle nous initiant aux usages d’une civilisation
qui n’est plus, mais qui a laissé de grands souvenirs, il est souvent
et presque toujours intéressant de connaître comment il est arrivé
en notre possession. Telles sont les raisons qui nous portent à croire
que l’historique de la découverte du foculus antique du musée de Lyon
pourra présenter quelque attrait.

E11 1839, un ouvrier maçon, travaillant à A ienne (Isère) à reprendre
les fondations d’une maison, trouva à 3m,5o environ de profondeur

(1) Yoy. Raoul Rochette, Mém. cit., p. 32,
note 1, et clans les Mém. de l’Accid. des Inscript.,
t. XIII, p. 560. — Souvent, sur les vases peints,
on aperçoit la fumée, produite par l’encens qui
brûle, s’échapper par les trous du thymiatérion.
Voy. Catcdogne Durand, n° 223. Le thymiatérion
figure dans la frise du Parthénon, où deux jeunes
Athéniennes le portent dans la procession des
Panathénées. Voy. Michaëlis, Der Darthenon,
pl. xiv, Berlin, 1870.

(2) Fabretti, Inscript., p. 360, n° xn.

(3) Millingen, Vases grecs, pl. xlj ; Élite desmon.
céramogr., t. IV, pl. lxxxvii; Heydemann, Vcisen-
sammlung des Mus. nationale zu Neapel, n° 2900.

(4) On connaît deux amphores de Nola, encore
inédites, qui montrent la mère d’Adonis changée
en arbre : F. Lajard, Ann. de VInst. circh., t. XIX,
p. 59; J. de Witte, Rev. nwmism., 1849, p. 430.
Cf. la médaille de Myra de Lycie, publiée dans la
Rev. numis7n., 1849, pl. xm, n° 1, et mon Catalo-
gue Greppo, n° 1063; Cavedoni, Spicilegio nu-
mi smatico, p. 198.
 
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