DOI issue:
Nr. 5
DOI article:Dumont, Albert: Miroir trouvé dans l’île de Crète
DOI article:Trivier, S.: Stèle funéraire attique
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.25049#0118
MO —
Je me borne à ces quelques remarques, me réservant d’étudier
par la suite en détail, et avec les commentaires auxquels il doit don-
ner lieu, le miroir que j’ai seulement voulu, pour le moment, signaler
aux archéologues (i).
Albe rt D U M O N T.
STÈLE FUNÉRAIRE ATTIQUE.
(Planche 28).
L’Académie Impériale et Royale des Sciences de Vienne a entrepris
un grand recueil des bas-reliefs funéraires grecs, analogue à celui
dont l’Institut de Correspondance archéologique de Rome a déjà
publié le premier volume sur les urnes cinéraires étrusques et à celui
des sarcophages romains dont le même Institut rassemble depuis
plusieurs années les matériaux. Deux intéressants rapports à l’Aca-
démie par M. A. Conze (2), le savant et zélé promoteur de l’entreprise
autrichienne, ont mis le public au courant des premiers travaux pré-
paratoires et donnent une idée de ce que comprendra le recueil.
L’éminent auteur y donne une statistique des sculptures funèbres
grecques dispersées dans les diverses collections publiques et privées
de l’Europe occidentale et de la Grèce elle-même. En lisant ces rap-
ports, nous avons remarqué que le pays dont les collections étaient
le moins connues des savants viennois, celui où ils-avaient le moins
poussé jusqu’ici leurs recherches, était le nôtre. M. Conze ne signale
jusqu’ici que les sculptures existant au Musée du Louvre, à celui
d’Avignon et à la Villa Guilloteau près de Nice. Nous avons pourtant
lieu de croire que dans nos divers musées de province et dans les
collections particulières de la France on trouvera une mine d’une
certaine richesse à exploiter, et nous la signalons à F attention de
M. Conze. En même temps, nous croyons servir les intérêts de la
science en adressant un appel à tous les archéologues et amateurs
encore les vestiges d’une tête de femme de profil,
gravée au trait, et qui âe détachait originairement
sur le fond par un placage d’argent. Voy. la des-
cription de ce miroir, sous le n° 77, dans le catalo-
gue de vente rédigé par M. Fr. Lenormant. J. W.
(I) Le curieux miroir signalé à l’attention des
archéologues par M. Dumont est entré au British
Muséum, et c’est grâce à l’obligeance de M. Ch.
Newton, conservateur des monuments antiques de
ce Musée, que nous pouvons en offrir un dessin
fidèle à nos lecteurs. J. W.
(2) Erster Bericht liber die vorbereitenden Schritte
zur Gesammt-Ausgabe der griechischen Grcilre-
liefs, Vienne, 1874; Zumter Bericht Mer die Yor-
abeiten zur Heraasgabe cler griechischen Grctbre-
liefs, Vienne, 1875.
Je me borne à ces quelques remarques, me réservant d’étudier
par la suite en détail, et avec les commentaires auxquels il doit don-
ner lieu, le miroir que j’ai seulement voulu, pour le moment, signaler
aux archéologues (i).
Albe rt D U M O N T.
STÈLE FUNÉRAIRE ATTIQUE.
(Planche 28).
L’Académie Impériale et Royale des Sciences de Vienne a entrepris
un grand recueil des bas-reliefs funéraires grecs, analogue à celui
dont l’Institut de Correspondance archéologique de Rome a déjà
publié le premier volume sur les urnes cinéraires étrusques et à celui
des sarcophages romains dont le même Institut rassemble depuis
plusieurs années les matériaux. Deux intéressants rapports à l’Aca-
démie par M. A. Conze (2), le savant et zélé promoteur de l’entreprise
autrichienne, ont mis le public au courant des premiers travaux pré-
paratoires et donnent une idée de ce que comprendra le recueil.
L’éminent auteur y donne une statistique des sculptures funèbres
grecques dispersées dans les diverses collections publiques et privées
de l’Europe occidentale et de la Grèce elle-même. En lisant ces rap-
ports, nous avons remarqué que le pays dont les collections étaient
le moins connues des savants viennois, celui où ils-avaient le moins
poussé jusqu’ici leurs recherches, était le nôtre. M. Conze ne signale
jusqu’ici que les sculptures existant au Musée du Louvre, à celui
d’Avignon et à la Villa Guilloteau près de Nice. Nous avons pourtant
lieu de croire que dans nos divers musées de province et dans les
collections particulières de la France on trouvera une mine d’une
certaine richesse à exploiter, et nous la signalons à F attention de
M. Conze. En même temps, nous croyons servir les intérêts de la
science en adressant un appel à tous les archéologues et amateurs
encore les vestiges d’une tête de femme de profil,
gravée au trait, et qui âe détachait originairement
sur le fond par un placage d’argent. Voy. la des-
cription de ce miroir, sous le n° 77, dans le catalo-
gue de vente rédigé par M. Fr. Lenormant. J. W.
(I) Le curieux miroir signalé à l’attention des
archéologues par M. Dumont est entré au British
Muséum, et c’est grâce à l’obligeance de M. Ch.
Newton, conservateur des monuments antiques de
ce Musée, que nous pouvons en offrir un dessin
fidèle à nos lecteurs. J. W.
(2) Erster Bericht liber die vorbereitenden Schritte
zur Gesammt-Ausgabe der griechischen Grcilre-
liefs, Vienne, 1874; Zumter Bericht Mer die Yor-
abeiten zur Heraasgabe cler griechischen Grctbre-
liefs, Vienne, 1875.