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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 4.1878

DOI article:
Fivel, Léon: Laocoon et ses fils, peinture de Pompéi
DOI article:
Sorlin-Dorigny, Alexis: Diane Chasseresse
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https://doi.org/10.11588/diglit.24674#0018

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12 —

La question me paraît donc définitivement résolue par le bronze du Louvre. La
peinture pompéienne de Laocoon a bien ses figures principales empruntées à une
œuvre de sculpture, mais à une autre statue que le groupe des trois Rhodiens, au
travail bien inférieur d’un artiste qui reste inconnu. Cette peinture ne fournit donc
aucun élément à la question de savoir si le groupe du Vatican a été créé du temps
de l’empereur Titus ou plusieurs siècles auparavant, question profondément con-
troversée, qui roule tout entière sur un passage obscur de Pline (1), interprété
dans le premier sens par Lachmann, dans le second par les maîtres qui ont le
plus d’autorité en fait d’histoire de l’art (2). Une donnée réellement précieuse
pour ce débat résulterait, au contraire, des fragments de terres-cuites de Tarse,
conservés au Louvre, où M. Heuzey (3) pense trouver des débris de la composition
du Laocoon. Mais, éloigné de Paris dans une petite localité de la Suisse, il ne
m’est pas donné de parler de ces fragments en connaissance de cause. Je ne puis
qu’exprimer un vœu qui est celui de tous les archéologues, c’est de voir bientôt le
savant professeur, qui a le premier signalé ces fragments, publier d’une manière
complète une découverte dont l’importance est très-grande pour l’histoire de la
sculpture antique.

Léon FIVEL.

DIANE CHASSERESSE.

(planche 3.)

Le monument reproduit dans cette planche par la photoglyptie se trouve à
Constantinople, au Musée de Sainte-Irène (4). C’est une stèle funéraire en forme
de rectangle, qu’encadre une moulure et que surmonte un fronton flanqué de
deux acrotères. Dans le rectangle, on voit une Artémis chasseresse dont les vê-
tements et la pose rappellent la Diane de Versailles (S), sans en avoir toutefois la

(1) Hist. nat., XXXVI,4, 1 1.

(2) Ottfr. Muller, Hanclb. d. Archaol., § 136, 1;
Welcker, Alte Benkmàler, t. I, p. 322 et suiv.;
Overbeck, Schriftquellen, p. 392.

(3) Gazette des Beaux-Arts, 2e série, t. XIV,
p. 402.

(4) La provenance est par conséquent inconnue.

(5) Musée français, t. I, pl. n; Musée Napoléon,
t. I, pl. li ; Bouillon, Musée des antiques, t. I,
n° 137 a; la monnaie.de Philadelphie dans Taylor

pl. xx ; Clarac, Mus. de sculpt., pl. 284 ; Müller-
Wieseler, Benkm. d. ait. Kunst, t. II, pl. xv,
n° 136. — Cf. l’intaille dans Millin, Pierres gra-
vées, pl. ex; Müller-Wieseler, Benkm., t. II, pl. xv,
Combe, Vet. pop. et reg. num. in Mus. Britann.,
pl. xi, n° 6 ; et aussi le revers de la monnaie d’or
d’Auguste, frappée en Sicile après la défaite de
Sextus Pompée (Thés. Morell., Augusl., pl. xi,
n° 33; Müller-Wieseler, Benkm. d. ait. Kunst,
t. II, pl. xv, n° 157 b). Sur cette monnaie, le mou-
 
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