EDWIN EDWARDS
peintre et aquafortiste
Edwin Edwards ,
^^^î^SÇ^^ (ïu* vient de mourir
à Londres, le 15 sep-
tembre dernier, à l'âge
de cinquante-six ans,
mérite d'autant plus
qu'on parle de lui en
France, qu'il a été en
Angleterre un des plus
actifs soutiens et des
plus utiles partisans
de notre jeune art
français.
Si, de son côté, il
fut souvent flatté des
éloges et des encou-
ragements qu'il a dus
à nos artistes, plus
d'un parmi ceux-ci
pourrait témoigner
que l'anglais a largement payé sa dette de reconnaissance.
C'était un homme fort distingué qu'Edwin Edwards, bon écrivain,
très instruit, versé dans la connaissance des littératures française et alle-
mande.
Sa vie est singulière et curieuse. Né à Farmingham, dans le comté
de Suffolk, il reçut une excellente éducation, tant en Angleterre qu'à
Paris, et de bonne heure il embrassa la profession légale. Il fut un avoué
ou un avocat (proctor) auprès de la Cour des Doctors Commons, puis,
peintre et aquafortiste
Edwin Edwards ,
^^^î^SÇ^^ (ïu* vient de mourir
à Londres, le 15 sep-
tembre dernier, à l'âge
de cinquante-six ans,
mérite d'autant plus
qu'on parle de lui en
France, qu'il a été en
Angleterre un des plus
actifs soutiens et des
plus utiles partisans
de notre jeune art
français.
Si, de son côté, il
fut souvent flatté des
éloges et des encou-
ragements qu'il a dus
à nos artistes, plus
d'un parmi ceux-ci
pourrait témoigner
que l'anglais a largement payé sa dette de reconnaissance.
C'était un homme fort distingué qu'Edwin Edwards, bon écrivain,
très instruit, versé dans la connaissance des littératures française et alle-
mande.
Sa vie est singulière et curieuse. Né à Farmingham, dans le comté
de Suffolk, il reçut une excellente éducation, tant en Angleterre qu'à
Paris, et de bonne heure il embrassa la profession légale. Il fut un avoué
ou un avocat (proctor) auprès de la Cour des Doctors Commons, puis,