LA JEUNESSE DE REMBRANDT
1606-163 i
(quatrième et dernier article1)
III.
ue de fois n’est-il pas arrivé à un cri-
tique, après la publication d’un travail
où cependant il a mis tous ses soins,
de trouver un document qu’il lui eût
été utile de connaître avant de con-
clure? Trop heureux si ce document
n’infirme pas les idées qu’il a émises!
L’inespéré, au contraire, c’est que
cette découverte apporte une confir-
mation formelle à des conclusions
qu’il n’avait exprimées que sous cer-
taines réserves et comme des hypothèses. Depuis la publication
de mon précédent article sur la jeunesse de Rembrandt, un hasard
heureux m’a valu cette aubaine tout à fait imprévue. J’avais eu
l’occasion, dans la Chronique du 5 juillet, de signaler, à l’exposition
des maîtres anciens ouverte à La Haye, une petite tète acquise pour
un prix minime par M. Bredius, dans une vente à Rotterdam, et qui
non seulement est une œuvre positive de Rembrandt, mais qui
représente certainement sa mère telle que nous la montrent ses eaux-
fortes vers 1628-1629. Me trouvant ces jours derniers à Nantes pour
y voir le Musée, j’ai eu la surprise et le contentement d’y découvrir,
sous le numéro 522 et parmi les tableaux légués par le duc de Feltre,
le pendant de cette petite tête, attribuée par le catalogue à Guil-
1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. III, p. 98, 426; t. IV, p. 154.
1606-163 i
(quatrième et dernier article1)
III.
ue de fois n’est-il pas arrivé à un cri-
tique, après la publication d’un travail
où cependant il a mis tous ses soins,
de trouver un document qu’il lui eût
été utile de connaître avant de con-
clure? Trop heureux si ce document
n’infirme pas les idées qu’il a émises!
L’inespéré, au contraire, c’est que
cette découverte apporte une confir-
mation formelle à des conclusions
qu’il n’avait exprimées que sous cer-
taines réserves et comme des hypothèses. Depuis la publication
de mon précédent article sur la jeunesse de Rembrandt, un hasard
heureux m’a valu cette aubaine tout à fait imprévue. J’avais eu
l’occasion, dans la Chronique du 5 juillet, de signaler, à l’exposition
des maîtres anciens ouverte à La Haye, une petite tète acquise pour
un prix minime par M. Bredius, dans une vente à Rotterdam, et qui
non seulement est une œuvre positive de Rembrandt, mais qui
représente certainement sa mère telle que nous la montrent ses eaux-
fortes vers 1628-1629. Me trouvant ces jours derniers à Nantes pour
y voir le Musée, j’ai eu la surprise et le contentement d’y découvrir,
sous le numéro 522 et parmi les tableaux légués par le duc de Feltre,
le pendant de cette petite tête, attribuée par le catalogue à Guil-
1. Voy. Gazette des Beaux-Arts, 3e période, t. III, p. 98, 426; t. IV, p. 154.