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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 26.1901

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Nr. 4
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Ritter, William: La VIIIe Exposition Internationale de Munich: correspondance d'Allemagne
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https://doi.org/10.11588/diglit.24808#0394

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CORRESPONDANCE D’ALLEMAGNE

LA Ville EXPOSITION INTERNATIONALE DE MUNICH

l'abord du Glaspalast, un détail frappe : la noble affiche de Gysis,
a lacIne^e dix ans nous avaient accoutumés et qui était devenue
comme le blason de ces sortes de solennités, a disparu, remplacée
par une studieuse composition de M. Jules Diez, très ferme et grave
de couleur. Ce n’est pas que seul le changement de siècle ait passé là : hélas !
la mort aussi. Trois expositions posthumes sont, avec les sections Scandinaves, la
plus sérieuse attraction de l’art à Munich, cette année : celle du Suisse Bœcklin,
celle du Grec Gysis et celle de Leibl. Nous ne recommencerons aucune nécro-
logie : on les trouve dans la Chronique des Arts ; mais nous voudrions caractériser
brièvement les œuvres de Leibl et de Gysis. Pour ce qui est d’Arnold Bœcklin, il
n’y a rien de neuf à en dire, sinon que, parmi les œuvres ici rassemblées, se
trouvent ses invraisemblables points de départ, quelques répliques assourdies de
tableaux fameux et un certain nombre de morceaux préparatoires, intéressants
pour les spécialistes, mais pas pour le grand public, s’il ne veut prendre la peine
de se référer aux compositions hors ligne des musées et des galeries privées de
Suisse et d’Allemagne. Au demeurant, le dernier mot n’a pas encore été dit sur
Bœcklin, qu’il faut se garder d’isoler de son milieu, et dont l’intluence et l’œuvre
morale sont peut-être encore plus importantes que les œuvres peintes : l’expo-
sition que voici aidera-t-elle beaucoup les non-initiés à se former une opinion
définitive? Nous craignons surtout qu’elle ne les induise beaucoup en erreur.
Puissent-ils du moins ne pas oublier qu’une vie qui va du 16 octobre 1827 au
 
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