LA PEINTURE FRANÇAISE A LA FIN DU XV* SIÈCLE 373
lui, dans le haut et à gauche, un troisième ange prie, les hras rap-
prochés et relevés, les mains jointes. Du même côté et au-dessous,
derrière la Vierge, le quatrième ange, un peu plus incliné, fait le
même geste d’adoration, en tenant abaissés ses bras et ses mains.
LA VIERGE AVEC l’eSFAST SERVI ET ADORÉ PAR DES ANGES
(ÉCOLE FRANÇAISE, FIN DU XV0 SIÈCLE)
(Collection de M. Heybrechts, Anvers.)
Déjà nous voyons, ici, le souci de varier les attitudes et d’animer les
expressions des gracieux comparses de cette première scène. Mais
combien plus de souplesse, de vie, de grâce sûre d’elle-même, d’expé-
rience consommée dans la science des groupements et l’art de com-
poser, se révéleront plus tard dans la seconde scène amplifiée du
même genre, celle de Moulins (qui, du reste, n’a plus pour sujet
lui, dans le haut et à gauche, un troisième ange prie, les hras rap-
prochés et relevés, les mains jointes. Du même côté et au-dessous,
derrière la Vierge, le quatrième ange, un peu plus incliné, fait le
même geste d’adoration, en tenant abaissés ses bras et ses mains.
LA VIERGE AVEC l’eSFAST SERVI ET ADORÉ PAR DES ANGES
(ÉCOLE FRANÇAISE, FIN DU XV0 SIÈCLE)
(Collection de M. Heybrechts, Anvers.)
Déjà nous voyons, ici, le souci de varier les attitudes et d’animer les
expressions des gracieux comparses de cette première scène. Mais
combien plus de souplesse, de vie, de grâce sûre d’elle-même, d’expé-
rience consommée dans la science des groupements et l’art de com-
poser, se révéleront plus tard dans la seconde scène amplifiée du
même genre, celle de Moulins (qui, du reste, n’a plus pour sujet