LES PEINTRES NIÇOIS DES XVe ET XVIe SIÈCLES 73
non, se reconnaissent, en somme, assez facilement. Elles sont de
valeur diverse; quelques-unes sont extrêmement attachantes. En
général, cependant, il n’y en a pas qui s’impose comme témoignage
d’un progrès réel dans la technique de la peinture et qui marque
une date dans l’histoire de l’art. Louis était à beaucoup près le mieux
RETABLE DE LA MADELEINE
ÉCOLE NIÇOISE, VERS 1520-1530
(Eglise de Contes.)
doué de tous et sa Pielàde 1475 autorisait les plus belles espérances.
Il ne les a pas toutes réalisées. De Pierre, nous ne savons presque
rien. Quant à Antoine, frère de Louis, et quant à François, son
neveu, ils restèrent trop fidèlement dans son sillage; le dernier
surtout, qui aurait pu si bien profiter des leçons des maîtres
toscans, ombriens, milanais et vénitiens, se contenta trop souvent
d’utiliser l’héritage de son oncle. S’il faut, comme je le crois, lui
10
vin.
4e PÉRIODE.
non, se reconnaissent, en somme, assez facilement. Elles sont de
valeur diverse; quelques-unes sont extrêmement attachantes. En
général, cependant, il n’y en a pas qui s’impose comme témoignage
d’un progrès réel dans la technique de la peinture et qui marque
une date dans l’histoire de l’art. Louis était à beaucoup près le mieux
RETABLE DE LA MADELEINE
ÉCOLE NIÇOISE, VERS 1520-1530
(Eglise de Contes.)
doué de tous et sa Pielàde 1475 autorisait les plus belles espérances.
Il ne les a pas toutes réalisées. De Pierre, nous ne savons presque
rien. Quant à Antoine, frère de Louis, et quant à François, son
neveu, ils restèrent trop fidèlement dans son sillage; le dernier
surtout, qui aurait pu si bien profiter des leçons des maîtres
toscans, ombriens, milanais et vénitiens, se contenta trop souvent
d’utiliser l’héritage de son oncle. S’il faut, comme je le crois, lui
10
vin.
4e PÉRIODE.