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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 8.1912

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Nr. 3
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Germain, Alphonse: Jean Dampt: artistes contemporains
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https://doi.org/10.11588/diglit.24885#0197

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JEAN DAMPT

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mailrise s’affirme au Salon de l’année suivante dans Diane regrettant
la mort d'Actéon, une de ces harmonies de formes, un de ces poèmes
marmoréens, dont on ne sait ce qu’il faut louer le plus, les propor-
tions ou les contours1. Par sa Diane, vraiment olympienne jusqu’en

sa douleur contenue, il _ _

avait conquis le titre de
bon statuaire, et d’autant
mieux qu’il avait été son
propre praticien. Virgi-
nité (à M. X.), harmonie
analogue mais effectuée
dans l’ivoire, l’allait met-
tre, en 1888, à la tête des
sculpteurs de figurines.

Par son attitude pudique
comme par ses formes vir-
ginales, cette image de
jeune fille est d’une rare
suavité; par sa matière
splendide, si savamment
caressée, elle cause une
inoubliable impression de
chair animée, palpitante.

Non moins vivante en un
tout autre mode, la statue
de marbre exposée, en 1889,
sous le titre de Volupté (à
M. Léguillon). Une femme
s’abandonne aux càlineries
d’un chat qui ronronne sur
ses épaules, et l’on devine
le frissonnement de l’épi-
derme sous la caresse in-
comparable de la plus veloutée des toisons. Contraste peu banal,
une statue plâtre, où seul l’esprit domine, accompagnait cette char-
nelle Volupté. La Fin du rêve, c’est une amante désabusée et proba-

LA FIN DU REVE, MARBRE PAR M. J. DAMPT
(Musée d’Amiens.)

1. Au Salon de 1887, il eut encore un buste en marbre : celui de Mme S. B.,
buste quffl s’était obligé de refaire par haute conscience artistique, après avoir
découvert une tache dans le premier bloc employé et alors que le portrait était
presque achevé.
 
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