DOI issue:
Nr. 6
DOI article:Pottier, Edmond: Études de céramique grecque, [4]
DOI Page / Citation link: https://doi.org/10.11588/diglit.24885#0492
ÉTUDES DE CÉRAMIQUE GRECQUE
463
Aux habitués du Louvre et aux amateurs français je signalerai
en particulier le cratère d’Orvieto, dit des Argonautes, dont M. Hauser
propose une explication nouvelle, mais assez romanesque elle-même,
les héros protecteurs des dèmes attiques se groupant autour d’Héraclès
au matin de la bataille de Marathon (pl. 108), la grande amphore
d’Andokidès (pl. 111), et celle qu’on peut attribuer à Phintias (pl. 112),
l’amphore de Crésus sur le bûcher (pl. 113). Ainsi commencée, la
troisième série de la Griechische Vasenmalerei ne peut manquer de
s’achever dans d’excellentes conditions dont profiteront également
l’art et la science archéologique.
EDMOND POTTIER
P. S. ■— Au moment où l’on imprimait cet article, nous recevions la seconde
livraison de la IIIe série. Les lecteurs y goûteront encore de fort beaux mor-
ceaux, entre autres l’admirable amphore d’Exékias, au Vatican,Achille et Ajax,
et le Retour des Dioscures (pl. 131, 132). Quant au délicieux osselet du Musée Bri-
tannique, décoré d’une Danse de jeunes filles (pl. 136), nous nous empressons
d’en reproduire une partie en tète de noire étude. C’est une des plus gracieuses
trouvailles de la peinture grecque.
ACHILLE PANSANT PATROCLE
(COUPE DE SOSIAS, Ve SIÈCLE AV. J.-C.j
(Musée de Berlin.)
463
Aux habitués du Louvre et aux amateurs français je signalerai
en particulier le cratère d’Orvieto, dit des Argonautes, dont M. Hauser
propose une explication nouvelle, mais assez romanesque elle-même,
les héros protecteurs des dèmes attiques se groupant autour d’Héraclès
au matin de la bataille de Marathon (pl. 108), la grande amphore
d’Andokidès (pl. 111), et celle qu’on peut attribuer à Phintias (pl. 112),
l’amphore de Crésus sur le bûcher (pl. 113). Ainsi commencée, la
troisième série de la Griechische Vasenmalerei ne peut manquer de
s’achever dans d’excellentes conditions dont profiteront également
l’art et la science archéologique.
EDMOND POTTIER
P. S. ■— Au moment où l’on imprimait cet article, nous recevions la seconde
livraison de la IIIe série. Les lecteurs y goûteront encore de fort beaux mor-
ceaux, entre autres l’admirable amphore d’Exékias, au Vatican,Achille et Ajax,
et le Retour des Dioscures (pl. 131, 132). Quant au délicieux osselet du Musée Bri-
tannique, décoré d’une Danse de jeunes filles (pl. 136), nous nous empressons
d’en reproduire une partie en tète de noire étude. C’est une des plus gracieuses
trouvailles de la peinture grecque.
ACHILLE PANSANT PATROCLE
(COUPE DE SOSIAS, Ve SIÈCLE AV. J.-C.j
(Musée de Berlin.)