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— 122 —

Les membres effectifs payent annuellement
vingt francs; les membres protecteurs, cin-
quante francs ou 250 francs une fois donnés.
Ils ont le droit, ainsi que toutes les person-
nes de leur famille demeurant sous leur toit :
1° d'adresser des communications à toutes
les assemblées annuelles et de prendre part
aux discussions; 2° de recevoir les publica-
tions de l'Association ; 5° de nommer les
comités des sections de l'Association et son
conseil d'administration.

Les membres affiliés payent une cotisation
de cinq francs. Ils participent aux assemblées
de l'Association comme les membres ellcc-
tifs, mais pendant une session seulement.
Ils ne reçoivent pas les publications de l'As-
sociation et n'exercent aucun droit dans son
administration publique.

Les corporations ou sociétés privées, telles
que les académies, les conseils communaux,
les chambres de commerce, les conseils de
prud'hommes, les institutions charitables, leg
cercles, sociétés de commerce, etc., peuvent
participer aux assemblées de l'Association
par un ou plusieurs délégués.

ATTRIBUTIONS DES SECTIONS, (t)
Première section. — Législation comparée.

Ce cadre de classification sert uniquement
à marquer la compétence de chaque section;
il laisse aux membres de l'Association une
entière liberté quant au choix des sujets sur
lesquels ils font porter leurs communications
orales ou écrites, l'our celles de ces commu-
nications qui auraient un caractère mixte,
le choix de la section où il faudrait les pré-
senter dépendra du point de vue auquel se
place leur auteur. Ainsi une communication
impliquant des problèmes de droit et d'éco-
nomie politique, pourrait être exposée et dé-
battue soit dans la première, soit dans la
cinquième section, selon que le caractère
juridique ou économique prédomine dans la
coin munication.

Les communications peuvent être spécu-
latives ou appartenir à l'ordre des faits pra-
tiques. La description d'un nouveau procédé
de culture, par exemple, sera aussi bien
accueillie dans la cinquième section qu'une
étude économique sur les impôts publics.

Un programme ultérieur indiquera pour
chaque section quelques questions spéciales
que le comité fondateur de l'Association re-
commandera particulièrement aux recher-
ches des membres de la session de 1862.

Une liste classiliée des communications, in-
diquant l'ordre dans lequel elles seront pré-
sentées dans chaque section, sera publiée à
l'ouverture de la session. Pour faciliter ce
travail et rendre plus féconds les débats
contradictoires que pourront soulever les
communications, les membres de l'Associa-
tion qui voudraient présenter des travaux,
sont priés de faire parvenir, dès à présent, au
secrétaire, une courte notice contenant leur
nom, leur adresse, le sujet qu'ils se propo-
sent de traiter et, s'il y a lieu, les conclu-
sions de leur travail.

Chaque membre conservera la plus entière
liberté d'exprimer ses opinions; néanmoins
il est de rigueur que dans une assemblée
théâtrales. | internationale composée de personnes dont

III. Nouveaux procédés pour l'exécution ]e» convictions sur des sujets politiques ou
ou la reproduction d'oeuvres d'art.

Deuxième section. — Education.

Troisième section. — Art et littérature.

Cette section aborde l'examen des problè-
mes se rattachant à la mission de l'art et de
la littérature dans les sociétés modernes.
Voici le cadre de ses attributions :

I. Rapports de l'art et de la littérature avec
l'État, — avec l'industrie, — avec l'éduca-
tion , etc.

II. Des moyens de développer l'influence
de l'art et des lettres dans la société.

Ecoles spéciales. —Expositions publiques
permanentes ou périodiques. — Conserva-
toires de musique. — Ecoles de philosophie
et de littérature. — Académies savantes. —
Récompenses publiques. — Représentations

Quatrième section. — Bienfaisance et hygiène
publique.

Cinquième section. — Économie politique.

PEINTURES MURALES

a l'éclise st. sauveur, a gand

par M. Th. Cannée!.

Venile ad me omîtes qui laboratis et onerati
estis et ego vos reficiam. Tel est le texte du
poème peint par l'artiste; telle est la source
où son cœur et son esprit se sont vivifiés.
Son texte a été sa devise, son travail même
a été sa force et son guide.

Au fond du chœur, au-dessus du maître-
autel, est figuré le Christ assis, étendant ses
mains pour bénir. A droite et à gauche, sur
la même ligne, entre les fenêtres, pargroupes
de deux, sont placés les douze apôtres, et,
sous eux, dans une galerie non interrompue
qui aboutit au maître-autel, à hauteur des
pieds du Christ, sont peints les saints per-
sonnages qui sont comme les sublimes assi-
ses de l'Eglise, et qui, dans des poses variées,
reçoivent la bénédiction du maître. Chacun
d'eux est représenté avec cette ressemblance
traditionnelle qui a traversé les âges et qui
nous a été transmise avec une scrupuleuse
fidélité. Ici cette fidélité est telle, que le spec-
tateur les reconnaît presque tous sans devoir
recourir au nom écrit au-dessus de chacun
d'eux. La hauteur des personnages de la
galerie inférieure est un peu moins que gran-
deur naturelle, tandis que les apôtres sont de
proportions colossales.

Avant de descendre dans l'examen de l'œu-
vre de M. Canneel, nous voulons nous expri-
mer sévèrement au sujet du Christ qui occupe
le centre du chœur. Ce Christ ne peut pas,
ne doit pas continuer à figurer là où il est;
il n'est pas digne du peintre, il n'est pas
digne de l'ensemble, il fait tache. Et telle est
la sensation désagréable qu'on éprouve en
présence de ce personnage peu divin, écrasé
par deux anges semblables à ceux que les
imitateurs de Deveria et de Johannot ont
jeté dans la circulation, il y a une quinzaine
d'années, telle est cette sensation, disons-
nous, qu'elle exerce une influence mauvaise
sur l'esprit appelé à juger du reste; ce qui
est fort injuste, mais enfin cela est et l'auteur
ne doit s'en prendre qu'à lui-même de cet
état de choses. Je sais fort bien que ce Christ
est une date et qu'il marque le point de
départ de cette peinture murale commencée
religieux peuvent être très-diverses, l'on J il y a environ dix ans, qu'il est aussi le point

évite soigneusement toute communication de
nature à soulever de justes susceptibilités ou
des débats irritants.

(.) Nous .lovons n<ms borner Renvoyer nos lecteurs j yadresse à M A Couvreur , 51 , r. de
nu programme nunhe, en ce nui concerne I indication . , , . .

des attribution* qui ne rentrent pas dans le cadre de 1 la Chante ou aux bureaux de 1 Association,
notre Journal. j 46, rue de Ligne, à Bruxelles.

du départ de l'artiste; mais il y a des débuts
qu'on doit effacer, il y a des distances qu'il ne
iaut pas indiquer: c'est ici le cas. M. Canneel
est monté sur son échafaudage, la première
fois, avec le doute de ce qu'il allait faire.
Dix ans après, il eu descend avec la conviction
 
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