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— 8 —

Sur Hubert Sporckmans, Pierre Gyzels
et Nicolas Verendael. (l)

Nous devons à l'obligeance de M. Th. Van
Lerius, d'Anvers, les intéressants détails
suivants :

Hubert Sporckmans, artiste célèbre du
XVIIe siècle, était fils de Marcel et de Corné-
lie Jacobeus, et fut baptisé à Anvers, à l'é-
glise de St. Jacques, le 15 Octobre 1619. II
y épousa, le 3 Juillet 1654, Marie Boest dont
il eut des enfants. Il fut doyen de St. Luc,
en 1659. Ses funérailles furent célébrées dans
la même église de St. Jacques, le 14 Août
1690; celles de sa femme l'y avaient été le 12
Novembre 1686. Sporckmans figura au nom-
bre des administrateurs de la chapelle du
St. Sacrement, à St. Jacques, ainsi que plu-
sieurs autres artistes célèbres. Il y a, à l'hô-
tel de ville d'Anvers, un tableau d'Hubert
Sporckmans.

Dans les comptes de la confrérie de St.
Luc, on trouve ce qui suit :

18 Septembre 1690 — 18 Septembre 1691.
Dettes mortuaires. Pierre Gysels, peintre;
fl. 3-4 — Nicolas Verendael, peintre : 3-4.
M. Van Lerius se propose d'éclaircir encore
plusieurs points obscurs à l'égard du premier
de ces deux artistes.

Nous voyons, par le renseignement qui
précède, que Nicolas Verendael, le célèbre
peintre de fleurs, a été, sous le rapport des
dates, bien maltraité par les biographes.
Nous-même, dans la lre édition de notre
Dictionnaire, nous le faisions naître en 1659
et mourir en 1717 d'après les auteurs qui nous
avaient précédés. Nous avons aujourd'hui
la preuve qu'il mourut en 1690-91 ; quant à
sa naissance, elle doit être reculée assez
notablement, croyons-nous. En effet, au mu-
sée de Dresde dont le catalogue a été si soi-
gneusement fait par le prof. Julius Hubner,
nous trouvons un tableau noté comme suit :
D. Teniers et Nicolas Van Verendael, n° 937.
Volaille morte sur une table; un poisson sur

plat; derrière, un bouquet de fleurs dans
f . ïu5e> par Verendael, et l'intérieur d'une

isineavec iê cuisinier, par Teniers. Signé:
i .v. Verendael et d-. T. David Teniers, étant
ne en 1610 et mort en 1634 , il n'est pas pro-
bable qu'il ait peint de compagnie, vers
l'âge de 75 ans, par exemple, avec un jeune

(i) Cet article était imprimé lorsque nous avons reçu
de M. Van Lerius le nouveau renseignement suivant qui
donne définitivement la particule Van à Verendael et
qui justifie nos prévisions quant à l'époque de sa nais-
sance ; Extrait du Liggere n' 2 de St. Luc : « Nicolaes
Van Verendael, wyn-meesler. » Ce fils de maître fut
admis en 1636, sous le décanat de François Francken,
le troisième. (Francken- le Rubénien.)

artiste qui, à cette époque, n'en aurait eu que
26. En outre, rien n'indique que Verendael
n'aurait atteint que l'âge de 31 ou 32 ans.
Notons encore qu'outre le tableau que nous
venons de citer, le musée de Dresde en pos-
sède encore deux autres de Verendael, l'un
signé : N. v. Verendael. 1686, l'autre N. V.
Verendael, sans date. Tous annoncent la par-
ticule Van dont les comptes de St. Luc ne
font pas mention à l'endroit des dettes mor-
tuaires. Inutile d'ajouter combien il serait
intéressant de pouvoir constater l'année de
la naissance de Verendael.

NOUVELLES D'ATELIER.

CHRONIQUE.

— Concours de la fondation - Tcyler. Programme de
1805, pour la branche concernant la peinture.

La société désire : <c Une recherche critique sur la
formation de Rembrandt Van Ryn, comme artiste, sur
l'influence exercée par ses prédécesseurs et ses contem-
porains sur son talent, et sur la valeur qu'il attachait à
leurs ouvrages. »

La société est d'avis que pour ce dernier point, l'in-
ventaire connu du cabinet de l'artiste, pourra être con-
sulté avec fruit.

Le prix pour le meilleur mémoire en réponse à cette
question, est une médaille d'or de la valeur de 400 florins
néerlandais. (8i-i francs environ).

Les mémoires peuvent être rédigés en Néerlandais,
Français, Anglais ou Allemand; lisiblement écrits par
une autre main que celle de l'auteur. Ils doivent être
remis avant le 1er Avril 1864, pour pouvoir être jugés
avant le mois de Mai 1865.

Une simple devise, répétée dans un billet cacheté
renfermant le nom de l'auteur et son adresse doit accom-
pagner les mémoires. Ceux-ci doivent être adressés à la
maison de Fondation de feu Monsieur P. Tcyler Van der
Hulst, à Haarlem.

■—On voit exposé dans la salle des académiciens, rue
de Vénus à Anvers, le carton d'un artiste bavarois,
nommé Hovermeyer. Ce carton représente le Déluge.
Nous trouvons dans le rapport si instructif de MM. Guf-
fens et Swerts, adressé en 1859 à M. le Ministre de l'In-
térieur sur l'exposition historique de Munich, quelques
lignes qui font connaître que M. Hovermeyer est un des
jeunesartistessur lesquelsl'AUemagnepeut compter pour
l'avenir de son école. L'œuvre exposée rue de Vénus
semble justifier celte prévision, car on y voit le germe
déjà très développé de la semence répandue par le grand
Cornélius dans les sillons de l'art allemand. On apprécie
dans le Déluge de M. Hovermeyer des qualités très dis-
tinguées de composition et de dessin et surtout ces ten-
dances philosophiques qui sont le caractère distinclif de
la grande école à laquelle il appartient. Le carton du
Déluge eut été, comme pensée, mieux compris, s'il avait pu
être accompagné d'une notice; celle-ci aurait pu satisfaire
la curiosité publique sur les différents épisodes qui font
de cette œuvre une page complexe où les souvenirs de
Milton, du Dante et de Klopstock sont instinctivement
évoqués par l'imagination du spectateur.

— C'est M. Fiers d'Ypres, à qui l'on doit déjà plu-
sieurs œuvres d'un vrai mérite, qui est chargé par le
Gouvernement de faire le buste du docteur Seutin pour
l'académie royale de médecine.

— La société royale de Philanthropie vient d'ouvrir
son exposition annuelle au temple des Augustins; outre
un grand nombre d'objets charmants, y figurent quelques
bons tableaux signés C. Wauters, V. Vervloet, F. Jacobs,
Huygens, Couton , etc. Nous y reviendrons.

— On parle à Bruges de l'achat à faire, par la ville,
d'une belle collection d'estampes, tableaux anciens et
modernes, etc., appartenant à M. Steinmetz. Cette
acquisition serait liée au projet d'érection d'un musée
artistique où toutes les œuvres de Memlinc, des Van
Eyck et de tant d'autres illustrations brugeoises ou
étrangères, disséminées aujourd'hui à droite et à gauche,
seraient réunies et formeraient un ensemble qu'il serait
difficile de rencontrer ailleurs. (Eendragt).

— Correspondance. M. J. D. F. à Malines : Nous allons
nous en occuper. —M. S. à Bruxelles : Nous essaierons.

Nécrologie. — Le 29 Décembre est mort à Gand M.
H. G. P. Moke, à l'âge de 60 ans. Par le savoir et le
cœur c'était un des hommes les plus distingués du
pays. Nous aurons à reparler de l'homme et de ses
œuvres.

AVIS.

Un de nos abonnés demande si quelqu'un serait dis-
posé à lui vendre ou à lui prêter, sur garantie, un exem-
plaire ducalaloguc de la vente des tableaux de M. Imbert
des Motelettcs, vente qui a eu lieu à Bruges il y a une
trentaine d'années. S'adresser au bureau du Journal.

annonces.

histoire de l'abbaye d'aulne ses pros-
pérités, ses défaillances et ses revers, d'après le

manuscrit unique et inédit de Dom Norbert Herset,
dernier abbé d'Aulne , et les papiers recueillis par M. le
Notaire Piérard de Thuin, par Guill. Lcbrocquy, profes-
seur de poésie au collège de Thuin, 1 vol. in-18. Paris,
Lcthiellcux. — Bruxelles, Decq. — 1862.

leyensbeschryving % Z^TIZ

unis, door Pauwels Forestier, buikslooter. 1 b. in-16°,
met 1 pr. — 1865.

ïl A WT A M alKZ les c0ntemp0ralfis illustres par Benoit
llàa l ha Qlunet_ Quatrième édition. 1 beau vol. in-8°.
Mons, Manceaux. — Hoyois. — Paris, Hachette. —
Bruxelles, Manceaux. 1862.

lirt pour wos.^r.iSr:;:

blié par E. Reiber, architecte. Première année (1861),
25 n05 imprimés en estampes, 96 gravures avec papier
blanc au dos. Cartonné en portefeuille, prix : 13 fr. —■
Deuxième année (1862), abonnement à l'année rendu
franco à domicile, lcrc édition, 36 nos imprimés en
estampes, 144 gravures imprimées avec blancs au dos.
18 fr. — 2e édition 36 nos sur t/i feuille sans blancs au
dos. 15 fr. — Chaque n° de la 2e édition 50 c. — On
s'abonne à Bruxelles chez Van der Kolk, montagne de la
cour.

st. mcolas, tvp. de i. edos.
 
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