ET DE SES ANTIQUITES. CHÀP. Xlîl. g
Nous avons dit plus haut que Je plan de l'hypogée dont nous venons de don-
ner la description, et les bas-reliefs qui le décorent, annoncent un temple : cela
n empêche pas que les parties inférieures n'aient été consacrées aux sépultures,
c°mme presque tous les autres hypogées de Syout, où l'on voit un grand nombre
^e tombes creusées dans le rocher.
^ous avons dessiné presque tous les hiéroglyphes qui décorent la première salle
^e Hrypogée : on les trouvera représentés planche 4j) > fig- 2 et 4*- Cétoient les
Premières pages un peu étendues de cette écriture symbolique que nous décou-
lions; elles étoient pour nous d'un grand intérêt. Retenus à Syout par suite des
^positions militaires de la campagne, nous avions tout le loisir nécessaire pour
c°pier ces inscriptions avec une grande exactitude. Nous osons à peine avouer
çluau milieu de ces foibles restes des immenses travaux des Égyptiens, nous avions
f°rmé le projet de recueillir les dessins de tous les hiéroglyphes que nous rencon-
trions dans notre voyage. A la vue du temple de Denderah,le premier que nous
^itàmes dans la haute Egypte, nous fûmes bientôt désabusés, et nous reconnûmes
^possibilité de remplir une semblable tâche.
Les tableaux hiéroglyphiques que nous donnons, sont complets et très-exacte-
ment copiés ; d'ailleurs, ils n'offrent rien de plus remarquable que ceux qu'on
tr°uve avec profusion dans tout notre ouvrage. Les personnages qui sont mêlés à
Ces hiéroglyphes, sont toujours sculptés sur les portes, soit à la face extérieure,
et alors ils regardent le passage, soit dans l'embrasure, et dans ce cas ils regardent
^u côté de l'extérieur. Ils sont armés le plus souvent d'un bâton, avec lequel ils
Semblent vouloir arrêter les profanes, et d'une massue, dont ils paroissent menacer
^e les frapper.
Nous ferons remarquer le bas-relief planche 4\p, fig- 10, où l'on voit déposées
devant une figure assise une multitude d'offrandes de fleurs, de fruits et d'ani-
^aux de toute espèce. Parmi ces offrandes sont la cuisse et la tête d'un animal
Sernblable à celui dont les bas-reliefs du sanctuaire, gravés planche 4j'> repré-
sentent le sacrifice.
On a copié aussi un bouc et une gazelle qui sont dessinés avec beaucoup de
Vei'ité. La planche 4<)> fig- 11 et J2 > en offre la représentation.
En gravissant au-dessus et un peu à droite de l'hypogée principal, jusqu'aux
deux tiers de la hauteur de la montagne, on arrive à quatre autres hypogées très-
v°isins les uns des autres ; ils sont à peu près au même niveau, et trois d'entre eux
c°rnmuniquent ensemble par des galeries exécutées sans la moindre régularité,
^es communications ont très-certainement été établies dans des temps modernes
Par les habitans de ces tristes demeures, lorsqu'ils en eurent rejeté les momies
^es anciens Égyptiens. Un de ces hypogées est représenté planche 4$> fig-J>>' ^e
ar|deau de la porte est formé de chaque côté par deux lignes verticales d hié-
roglyphes, et au-dessus par trois lignes horizontales. C'est par erreur que 1 on n a
Ilî(lïqué que deux lignes, fig. 10. La cote 63 centimètres, qui est exacte, en
c°rnporte trois : il est vrai que cette cote a été mal rapportée sur le dessin, comme
°n peut le vérifier en consultant l'échelle. Ces trois lignes d'hiéroglyphes sont repré-
a.d. b
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Nous avons dit plus haut que Je plan de l'hypogée dont nous venons de don-
ner la description, et les bas-reliefs qui le décorent, annoncent un temple : cela
n empêche pas que les parties inférieures n'aient été consacrées aux sépultures,
c°mme presque tous les autres hypogées de Syout, où l'on voit un grand nombre
^e tombes creusées dans le rocher.
^ous avons dessiné presque tous les hiéroglyphes qui décorent la première salle
^e Hrypogée : on les trouvera représentés planche 4j) > fig- 2 et 4*- Cétoient les
Premières pages un peu étendues de cette écriture symbolique que nous décou-
lions; elles étoient pour nous d'un grand intérêt. Retenus à Syout par suite des
^positions militaires de la campagne, nous avions tout le loisir nécessaire pour
c°pier ces inscriptions avec une grande exactitude. Nous osons à peine avouer
çluau milieu de ces foibles restes des immenses travaux des Égyptiens, nous avions
f°rmé le projet de recueillir les dessins de tous les hiéroglyphes que nous rencon-
trions dans notre voyage. A la vue du temple de Denderah,le premier que nous
^itàmes dans la haute Egypte, nous fûmes bientôt désabusés, et nous reconnûmes
^possibilité de remplir une semblable tâche.
Les tableaux hiéroglyphiques que nous donnons, sont complets et très-exacte-
ment copiés ; d'ailleurs, ils n'offrent rien de plus remarquable que ceux qu'on
tr°uve avec profusion dans tout notre ouvrage. Les personnages qui sont mêlés à
Ces hiéroglyphes, sont toujours sculptés sur les portes, soit à la face extérieure,
et alors ils regardent le passage, soit dans l'embrasure, et dans ce cas ils regardent
^u côté de l'extérieur. Ils sont armés le plus souvent d'un bâton, avec lequel ils
Semblent vouloir arrêter les profanes, et d'une massue, dont ils paroissent menacer
^e les frapper.
Nous ferons remarquer le bas-relief planche 4\p, fig- 10, où l'on voit déposées
devant une figure assise une multitude d'offrandes de fleurs, de fruits et d'ani-
^aux de toute espèce. Parmi ces offrandes sont la cuisse et la tête d'un animal
Sernblable à celui dont les bas-reliefs du sanctuaire, gravés planche 4j'> repré-
sentent le sacrifice.
On a copié aussi un bouc et une gazelle qui sont dessinés avec beaucoup de
Vei'ité. La planche 4<)> fig- 11 et J2 > en offre la représentation.
En gravissant au-dessus et un peu à droite de l'hypogée principal, jusqu'aux
deux tiers de la hauteur de la montagne, on arrive à quatre autres hypogées très-
v°isins les uns des autres ; ils sont à peu près au même niveau, et trois d'entre eux
c°rnmuniquent ensemble par des galeries exécutées sans la moindre régularité,
^es communications ont très-certainement été établies dans des temps modernes
Par les habitans de ces tristes demeures, lorsqu'ils en eurent rejeté les momies
^es anciens Égyptiens. Un de ces hypogées est représenté planche 4$> fig-J>>' ^e
ar|deau de la porte est formé de chaque côté par deux lignes verticales d hié-
roglyphes, et au-dessus par trois lignes horizontales. C'est par erreur que 1 on n a
Ilî(lïqué que deux lignes, fig. 10. La cote 63 centimètres, qui est exacte, en
c°rnporte trois : il est vrai que cette cote a été mal rapportée sur le dessin, comme
°n peut le vérifier en consultant l'échelle. Ces trois lignes d'hiéroglyphes sont repré-
a.d. b
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