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Maspero, Gaston
Études de mythologie et d'archéologie égyptiennes (Band 8) — Paris, 1916

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https://doi.org/10.11588/diglit.12132#0294

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les noms égyptiens et grecs

étude d'ensemble sur les faits généraux qu'on peut tirer de
l'examen des documents, sur les formules diverses dont on
couvrait les étiquettes de momies, sur les transcriptions des
noms égyptiens en lettres grecques et sur leur accentuation,
sur leur formation, sur leur paléographie, sur la manière
dont les généalogies sont indiquées, le tout traité très
brièvement, mais de façon fort suggestive.

Spiegelberg avait été précédé sur ce terrain par Brugsch,
dont la brochure, publiée il y a cinquante ans, a été jusqu'à
présent notre seul guide dans l'étude des noms propres
démotiques comparés à leurs transcriptions grecques. Il va
de soi que la liste de Spiegelberg est beaucoup plus complète
que celle de Brugsch. Les noms y sont d'ailleurs accom-
pagnés, lorsqu'il est nécessaire, d'explications et de rappro-
chements ingénieux : tel d'entre eux constitue un véritable
article de deux ou trois colonnes, très substantiel, très
instructif, sur Termouthis (p. 12*-14*) et sur Petermouthis
(p. 29*-30*), par exemple, sur Kalasiris (p. 17*), sur Ourshé-
noufi (p. 20*), sur Pétéarbéskéinis (p. 28*), sur Pététriphis
(p. 30*-31*), sur Saïpsis (p. 34*-35*) et sur Psaïs (p. 57*-58*).
Presque partout, je me rangerai volontiers cle l'avis de Spie-
gelberg, et, dans les endroits où il ne me semble pas être
dans le vrai, c'est pour avoir adopté, sans examen préalable,
quelque théorie hasardée de l'école berlinoise. C'est ainsi
qu'après avoir énoncé deux hypothèses différentes pour la
prononciation et pour la traduction du nom démotique
transcrit 'Ape^^tç en lettres grecques, il adopte une pronon-
ciation Har-emhaf et une traduction, Horus i^emplit (favo-
rise), où le verbe n'a pas de régime (p. 3*). En fait, une
transcription grecque 'Ape-^cpi? ne peut répondre à un original
ayant un a à la tonique : si le scribe grec a écrit -<xrr à
cette place, c'est qu'il y entendait un son r\ et non pas
un son a. De plus, la terminaison -i? montre que l'égyp-
tien possédait un i à la fin du mot. Il faut donc lire Har-
emehfi et non Har-emhaf, le nom démotique dont 'Apepjtpiç
 
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