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Symposium on Nubian Studies <2, 1972, Warschau> [Hrsg.]; Society for Nubian Studies [Hrsg.]; Michałowski, Kazimierz [Bearb.]
Nubia: récentes recherches ; actes du Colloque Nubiologique International au Musée National de Varsovie, 19 - 22 Juin 1972 — Varsovie: Musée National, 1975

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https://doi.org/10.11588/diglit.47598#0121

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at Nessana, vol. Ill Non-literary Papyri, Princeton 1948, pp. 309-310, n° 96. Cf. Bulletin
Epigraphique, 1961, n° 818).
La découverte de ce texte ne nous oriente pas vers Byzance comme lieu d’origine de la prière
nubienne, mais plutôt vers la Palestine du Sud. Le fait qu’elle était écrite sur le papyrus nous
permet de constater qu’elle devait être dite dans les offices. Mais lesquels ? Une chose seulement
est certaine, elle n’était jamais gravée sur les pierres comme cela a eu lieu en Nubie. Jusqu’à
présent aucun exemple n’y a été trouvé et le formulaire des épitaphes de cette même région, toujours
très bref, a été déjà inventorié et classé. Quant au texte même de Nessana, il faut signaler tout de
suite l’absence de la formule έν κόλπο ις ’Αβραάμ καί. ’Ισαάκ και ’Ιακώβ.
Comment expliquer ensuite le fait que nous avons à Faras des stèles des évêques rédigées tantôt
en grec tantôt en copte ? Et nous voudrions rappeler qu’il n’est pas possible d’attribuer l’usage
de chacune de ces langues à une période donnée. Admettons pour le moment que la prière pour
les morts en grec est venue comme on le dit — de Byzance ; est-ce que cela rend le problème plus
compréhensible, moins complexe ? Pourquoi alors est-elle adaptée par certains évêques ou prêtres
et pas par les autres ? Pour quelle raison existe cette différence ? Le fait que la langue grecque et
copte étaient deux langues officielles, égale l’une à l’autre au moins dans le milieu ecclésiastique,
n’aide guère à résoudre la question, car il ne s’agit pas ici de la traduction d’un modèle, mais de
deux prières tout à fait différentes, nous dirons même indépendantes.
Quelles que soient l’origine et la diffusion de cette prière pour les morts, il est certain que c’est une
originalité de la Nubie que de l’avoir employée sur les épitaphes et gravée, en tout ou en partie,
sur les pierres.
 
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