Nuovo bullettino di archeologia cristiana: ufficiale per i resoconti della Commissione di Archeologia Sacra sugli Scavi e su le Scoperte nelle Catacombe Romane (5.1899)

LA BASILIQUE DE THÉVESTE

ET LE TEMPLE DE JÉEUSALEM

(Tav. II)

Selon ce que dit Saint Jerome dans le prologue da Commen-
taire sur FEpitre aux Galates, Thébeste ou Théveste, la moderne
Tébessa, serait la Thèbes que Liber fonda en Afrique, et dès lors
ce serait aussi VEhatonpyle, capitale de la Lybie, dont s'empara
Hannon au cours de la première guerre punique.

Théveste fut le boulevard militaire de l'Afrique romaine et le
quartier général de la Troisième Légion depuis le règne d'Auguste
jusqu'à celui d'Adrien, quand la légion fut transférée plus à l'ouest,
c'est-à-dire à Lambaesis, à l'autre extrémité des monts Aurès.

Elle était alors reliée a Carthage par une inagnifique voie
militaire, qui fut de bonne heure fréquentée par les messagers de
la bonne nouvelle, car nous voyons presque toutes les villes qui la
bordent jouir, dès le troisième siècle. de titres épiscopaux.

Plus tard, aussi, sous les Vandales, elle verrà des milliers de
confesseurs se diriger péniblement vers le pays des Maures et
jalonner ses bords de leurs sépultures.

Le premier évèque connu de Théveste est Lucius ou Leu-
cius, contemporain de Cyprien, condamné aux mines de Siguas
en 257, et dont les restes reposaient aux areae de Fauste à Car-
thage.

Sous le règne de Dioclétien et le gouvernement du Proconsul
Dion, Théveste vit le martyre du jeune Maximilien ou Mamilien,
dont les restes furent portés a Carthage et ensevelis auprès de
Cyprien.