JARDIN des plantes
auline était retenue sur un canapé par une entorse. Ses deux srères, Georges et Léon, s’essorçaient de la distraire
par des lectures intéressantes ou par le récit des promenades qu’ils saisaient quelquesois avec leur père. Or, la
veille, ils avaient visité le Jardin des Plantes.
Léon, montrant un volume à sa sœur, lui dit : —Vois, je t’apporte un album qui contient un grand nombre de
dessins saits d’après nature de tous les animaux réunis dans la Ménagerie, les volières et les jolis enclos situés dans la partie du
jardin que l’on appelle la Vallée suisse.
eorges et moi, à mesure que lu les examineras, nous te raconterons ce que papa nous a dit des diverses espèces
d’animaux qui y sont rensermées. Cela l’amusera-t-il ?
— Certes, dit Pauline, je ne demande pas mieux.
— Le jardin n’a pas toujours été aussi spacieux et aussi magnifique qu’il l’est actuellement. Il eut pour
sondateur, vers l’an 1626, un médecin nommé Guy de la Brosse, qui en sut constitué intendant par le cardinal
de Richelieu, ministre du roi Louis XIII.
éon rcprilu —Le but de Guy de la Brosse était de rassembler le plus grand nombre possible de plantes médici-
nales, asin de les donner aux malades pauvres et aussi asin que les élèves en pharmacie vinssent étudier dans
ce lieu. C’était rendre un grand service à l’humanité.
Le catalogue des plantes réunies dans ce jardin en 1640 en nomme environ û,000 disférentes. On en compte
aujourd’hui de 5 à 400,000. Des arbres, des végétaux de toutes les contrées du monde, sont cultivés dans de vastes
serres cl y reçoivent chacun la dose de chaleur qui lui est nécessaire.
Ce qui nous a surtout intéressés- ce sont les demeures des animaux. Voici les loges des bêtes séroces.
auline était retenue sur un canapé par une entorse. Ses deux srères, Georges et Léon, s’essorçaient de la distraire
par des lectures intéressantes ou par le récit des promenades qu’ils saisaient quelquesois avec leur père. Or, la
veille, ils avaient visité le Jardin des Plantes.
Léon, montrant un volume à sa sœur, lui dit : —Vois, je t’apporte un album qui contient un grand nombre de
dessins saits d’après nature de tous les animaux réunis dans la Ménagerie, les volières et les jolis enclos situés dans la partie du
jardin que l’on appelle la Vallée suisse.
eorges et moi, à mesure que lu les examineras, nous te raconterons ce que papa nous a dit des diverses espèces
d’animaux qui y sont rensermées. Cela l’amusera-t-il ?
— Certes, dit Pauline, je ne demande pas mieux.
— Le jardin n’a pas toujours été aussi spacieux et aussi magnifique qu’il l’est actuellement. Il eut pour
sondateur, vers l’an 1626, un médecin nommé Guy de la Brosse, qui en sut constitué intendant par le cardinal
de Richelieu, ministre du roi Louis XIII.
éon rcprilu —Le but de Guy de la Brosse était de rassembler le plus grand nombre possible de plantes médici-
nales, asin de les donner aux malades pauvres et aussi asin que les élèves en pharmacie vinssent étudier dans
ce lieu. C’était rendre un grand service à l’humanité.
Le catalogue des plantes réunies dans ce jardin en 1640 en nomme environ û,000 disférentes. On en compte
aujourd’hui de 5 à 400,000. Des arbres, des végétaux de toutes les contrées du monde, sont cultivés dans de vastes
serres cl y reçoivent chacun la dose de chaleur qui lui est nécessaire.
Ce qui nous a surtout intéressés- ce sont les demeures des animaux. Voici les loges des bêtes séroces.