Pauquet, Hippolyte Louis Émile [Hrsg.]; Bocquin, Jean-Adolphe [Hrsg.]: Jardin de plantes: la ménagerie et la Vallée Suisse en estampes$dtexte illustrée de 140 vignettes sur bois (Paris: Amédée Bedelet, Libraire-éditeur, 1857)

PEU IIIHII ETS

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oici les Aras, les plus splendides de tous les
Perroquets. Quel bruit! quel mouvement!
On s’arrête d’abord séduit par les couleurs
éclatantes qui parent ces animaux; puis on
s’éloigne assourdi par leurs cris rauques et
durs.
Les Perroquets sont classés dans l’ordre des Grimpeurs.
En esfet, ils voltigent peu; s’accrochant à l’aide de leur bec re-
courbé, ils posent d’abord une patte, puis l’autre, et s’élèvent
ainsi de branches en branches.


Ces magnisiques espèces vivent toutes dans les contrées les plus
chaudes de l’Amérique du Sud et de l’Asie.
Excepté la beauté de son plumage, rien en cet animai ne peut inté-
resser. La sacilité que les Perroquets possèdent de reproduire la voix
el la parole humaine ne doit point être attribuée à une intelligence
particulière; rarement ils témoignent quelque assection à leur maître.


OISEAUX DIVERS


Dans les cages sablées où vivent à l’abri des
chasseurs les gracieuses Colombes et beau-
coup d’autres Gallinacés, on voit voltiger
nos diverses espèces de Passereaux. L’Hi-
rondelle surtout, circule, emportant un in-
secte ou les miettes de pain que les prome-
neurs jettent à prosusion.

C’est une voyageuse, comme la Caille. En Automne, les Hirondelles
se rassemblent en troupes nombreuses, se rendent sur les bords de
la Méditerranée, et, quand le temps est propice, traversent la mer,
gagnent les contrées méridionales, y passent l’hiver et y changent de
plumes.