PAON - FAISAN
PINTADE
auo, mol latin d’où nous avons sait Paon, a été
donné pour nom à ce magnisique oiseau comme
son imitatis de sa voix aigre et discordante, 11 est
originaire du nord de l’Inde, du pays des pierres
précieuses, dont il reproduit les riches couleurs
sur son plumage. 11 sut envoyé en Europe par Alexandre le Grand,
et, bien qu’il y soit très-commun, on le contemple toujours avec ad-
miration. On en a sait l’emblème de la vanité; en esset, lorsqu’il
arrondit en éventail sa queue superbe, qu’il tient élevée, lorsqu’il re-
dresse sa tête surmontée d’une aigrette, il semble enchanté et glorieux
de l’étonnement qu’il excite.
Le Faisan de la Chine est le rival du Paon : l’or, la soie et la pour-
pre se marient et se sondent sur son plumage.
Cependant l’esclavage en a terni l’éclat, et le Paon de Java ossre-des
nuances bien plus étincelantes.
La femelle ne jouit pas d’une semblable parure : son plumage est
gris et elle ne porte point d’aigrette.
Le Paon blanc n’est point sans mérite : la sinesse, la légèreté de ses
plumes, la pureté de leur blancheur,' rendent également très-élégant
l’oiseau qui les porte.
Le Faisan argenté semble en efset vêtu d’un éclatant réseau de ce
métal.
Le Faisan commun, que nous chassons beaucoup dans nos forêts,
n’est pas non plus sans richesse et nous sournit de plus un mets des
plus délicats.
PINTADE
auo, mol latin d’où nous avons sait Paon, a été
donné pour nom à ce magnisique oiseau comme
son imitatis de sa voix aigre et discordante, 11 est
originaire du nord de l’Inde, du pays des pierres
précieuses, dont il reproduit les riches couleurs
sur son plumage. 11 sut envoyé en Europe par Alexandre le Grand,
et, bien qu’il y soit très-commun, on le contemple toujours avec ad-
miration. On en a sait l’emblème de la vanité; en esset, lorsqu’il
arrondit en éventail sa queue superbe, qu’il tient élevée, lorsqu’il re-
dresse sa tête surmontée d’une aigrette, il semble enchanté et glorieux
de l’étonnement qu’il excite.
Le Faisan de la Chine est le rival du Paon : l’or, la soie et la pour-
pre se marient et se sondent sur son plumage.
Cependant l’esclavage en a terni l’éclat, et le Paon de Java ossre-des
nuances bien plus étincelantes.
La femelle ne jouit pas d’une semblable parure : son plumage est
gris et elle ne porte point d’aigrette.
Le Paon blanc n’est point sans mérite : la sinesse, la légèreté de ses
plumes, la pureté de leur blancheur,' rendent également très-élégant
l’oiseau qui les porte.
Le Faisan argenté semble en efset vêtu d’un éclatant réseau de ce
métal.
Le Faisan commun, que nous chassons beaucoup dans nos forêts,
n’est pas non plus sans richesse et nous sournit de plus un mets des
plus délicats.