BICHE - CERF
ans ces parcs gazonnés et plantés d’ar-
bres habitent les Daims, les Chevreuils,
les Cerss, etc. Chaque animal a, pour
s’abriter, une cabane de branchages
et de mousse. L’on a pris soin de réu-
nir tout ce qui peut rendre à chacun
des captiss une partie des biens dont il
jouissait dans son climat.
Le Cers, cet habitant de nos contrées, est trop connu pour exciter
la curiosité; mais ii intéresse et plaît par ses sormes gracieuses. La
Biche, semelle du Cers, n’a point de cornes. Ce que l’on appelle corne
est un bois vivant qui tombe et se renouvelle à chaque printemps. Rien
n’est plus semblable à l’accroissement du bois des arbres que l’ac-
croissement du bois des Cerss. Il est d’abord tendre comme l'herbe, et
devient peu à peu dur et serré; une peau le protège et le recouvre
comme une écorce, puis s’en détache quand il a pris son entier déve-
loppement. Ce bois se divise en rameaux dont on compte un de plus
chaque année : c’est à ce nombre de rameaux que l’on peut connaître
l’âge d’un Cers. Les cornes sont l’arme dont il fait usage pour com-
battre les autres Cerss ou les chiens des chasseurs quand il est forcé
dans ses derniers retranchements.
La chasse au Cers, qui est le divertissement préféré des princes et
des grands seigneurs, et qui a ses lois, ses régies et son langage par-
ticulier, se sait au bruit éclatant du cor; une meute de chiens, dres-
sés à cet exercice, est conduite par des piqueurs à cheval. Autrefois
les dames elles-mêmes y prenaient part, montées sur des palefrois, et,
plus tard, transportées dans de brillants équipages.
ans ces parcs gazonnés et plantés d’ar-
bres habitent les Daims, les Chevreuils,
les Cerss, etc. Chaque animal a, pour
s’abriter, une cabane de branchages
et de mousse. L’on a pris soin de réu-
nir tout ce qui peut rendre à chacun
des captiss une partie des biens dont il
jouissait dans son climat.
Le Cers, cet habitant de nos contrées, est trop connu pour exciter
la curiosité; mais ii intéresse et plaît par ses sormes gracieuses. La
Biche, semelle du Cers, n’a point de cornes. Ce que l’on appelle corne
est un bois vivant qui tombe et se renouvelle à chaque printemps. Rien
n’est plus semblable à l’accroissement du bois des arbres que l’ac-
croissement du bois des Cerss. Il est d’abord tendre comme l'herbe, et
devient peu à peu dur et serré; une peau le protège et le recouvre
comme une écorce, puis s’en détache quand il a pris son entier déve-
loppement. Ce bois se divise en rameaux dont on compte un de plus
chaque année : c’est à ce nombre de rameaux que l’on peut connaître
l’âge d’un Cers. Les cornes sont l’arme dont il fait usage pour com-
battre les autres Cerss ou les chiens des chasseurs quand il est forcé
dans ses derniers retranchements.
La chasse au Cers, qui est le divertissement préféré des princes et
des grands seigneurs, et qui a ses lois, ses régies et son langage par-
ticulier, se sait au bruit éclatant du cor; une meute de chiens, dres-
sés à cet exercice, est conduite par des piqueurs à cheval. Autrefois
les dames elles-mêmes y prenaient part, montées sur des palefrois, et,
plus tard, transportées dans de brillants équipages.