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L’Autruche sait aussi partie de
I ordre des Échassiers. En esfet,
d’après sa structure, cette désigna-
tion semble devoir lui appartenir.
Cependant elle n’habite pointle bord
des eaux, mais les sables brûlants
de l’Asrique. C’est le géant des oi-
seaux. L’Autruche atteint quelquesois sept et huit pieds de hauteur.
Elle se nourrit d’herbages, et, dans sa voracité, avale indistincte-

ment des cailloux, des morceaux de ser ou de verre, sans que cela

lui soit nuisible. Ses pieds, sormés de deux grands doigts, mar-
chent aisément dans le sable sans s’y ensoncer, et la rapidité de sa
course est égale à celle du cheval le plus agile. C’est là, du reste, la
seule ressource qu’aient les Autruches pour échapper à la poursuite de
ceux qui les chassent asin de s’emparer des magnisiques plumes que
portent les mâles: car cet oiseau ne vole point, ses ailes étant trop
petites pour supporter on l’air le poids considérable de son corps.

L’Autruche dépose ses œuss dans le sable; ils ne pèsent pas moins

de trois livres. Avec le temps, leur coque acquiert la dureté de la

pierre ; les Orientaux les emploient comme ornements dans 1 intérieur

de leurs maisons et de leurs temples.
Le Nandou, ou Autruche d’Amérique, est moins grand que I Autruche
d’Afrique; ses plumes, moins larges et moins longues, ont peu de valeur.

- CASOARS

Le Casoar de la Nouvelle-! loi lande est. presque aussi fort que .l’Au-
truche; mais il s’en distingue par la nature de ses plumes, dont les brins
menus ressemblent à des crins tombants. Le Casoar à casque porte sur
la tête une excroissance osseuse, recouverte d’une peau nue teinte en
bleu et en couleur de seu.


igurons-nous le singulier esset produit
par une troupe de Flamants, ainsi nom-
més à cause de la couleur rose et rouge
de leur plumage : pour pêcher ou se
reposer, ils se rangent les uns auprès
des autres; une sentinelle les précède
de quelques pas. Ainsi alignés, ils sem-
blent un bataillon de soldats vêtus d’un unisorme écarlate.
Les anciens considéraient la langue de cet oiseau comme un mets
délicat, et l’empereur Héliogabale entretenait des troupes chargées de
lui procurer en abondance ces singuliers comestibles.
 
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