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Maury, Alfred: Sur un nouvel essai d'interpretation des inscriptions gauloises et en particulier de l'inscription d'Alise par M. le comte M. Hugo
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24256#0012
Di) Bi
ab 'iuoq imteoup na gnoUqnoaai aal aaamq np'ßp.sa ß a8oqqor8 anp;
SUR UN NOUVEL ESSAI D’INTERPRETATION
DES
INSCRIPTIONS GAULOISES
ET EN PARTICULIER
DE L’INSGRIPTION D’ALISE
PAR M. LE COMTE L. HUGO
On a decouvert, eil divers poinls de la France, des inscriptions
composees dansun idiome particulier, quela plupart des antiquaires
regardent comme etant le gaulois. Toutefois, nul n’est encore par-
venu ä tirer des langues celtiques une interpretation satisfaisante de
ces inscriptions, et, malgre leur profonde connaissance du gallois,
MM. Ad. Pictet et de La Yillemarque n’ont pu proposer que des
conjectures. Je comprends donc que M. le comte Leopold Hugo ait
teilte de mieux faire. C’est le resultat de ses investigations qu’il a
expose recemment dans une brocliure de quelques pages.
Avant d’examiner les traduciions auxquelles cet auleur s’est ar-
rete, disons tout de suite ä quelles conclusions ses meditalions Pont
conduit. Suivant lui, les inscriptions diites gauloises ne sont point
ecrites dans un idiome cellique; elles accusent une origine germa-
nique. Mais la langue, soeur de Uallemand, que trahissent ces monu-
ments niysterieux, il s’abstient de la nommeret dela caracteriser; il
se borne ä chercher dans 1’allemand moderne des analogies et des
rapprochemenls, quoique la distance de douze ä quinze siecles au
rooins doive separer les deux idiomes. Yoilä par ou peclie sa methode.
Il laissele lecteurdans une incertitude, un vague desesperant. Pour-
tant si, comme il le soutient, ces inscriptions appartiennent h la
famille germanique, elles ont ete gravees par des individus appar-
tenantä l’une de ces nations gerinaincs qui envabirent la Gaule au
ab 'iuoq imteoup na gnoUqnoaai aal aaamq np'ßp.sa ß a8oqqor8 anp;
SUR UN NOUVEL ESSAI D’INTERPRETATION
DES
INSCRIPTIONS GAULOISES
ET EN PARTICULIER
DE L’INSGRIPTION D’ALISE
PAR M. LE COMTE L. HUGO
On a decouvert, eil divers poinls de la France, des inscriptions
composees dansun idiome particulier, quela plupart des antiquaires
regardent comme etant le gaulois. Toutefois, nul n’est encore par-
venu ä tirer des langues celtiques une interpretation satisfaisante de
ces inscriptions, et, malgre leur profonde connaissance du gallois,
MM. Ad. Pictet et de La Yillemarque n’ont pu proposer que des
conjectures. Je comprends donc que M. le comte Leopold Hugo ait
teilte de mieux faire. C’est le resultat de ses investigations qu’il a
expose recemment dans une brocliure de quelques pages.
Avant d’examiner les traduciions auxquelles cet auleur s’est ar-
rete, disons tout de suite ä quelles conclusions ses meditalions Pont
conduit. Suivant lui, les inscriptions diites gauloises ne sont point
ecrites dans un idiome cellique; elles accusent une origine germa-
nique. Mais la langue, soeur de Uallemand, que trahissent ces monu-
ments niysterieux, il s’abstient de la nommeret dela caracteriser; il
se borne ä chercher dans 1’allemand moderne des analogies et des
rapprochemenls, quoique la distance de douze ä quinze siecles au
rooins doive separer les deux idiomes. Yoilä par ou peclie sa methode.
Il laissele lecteurdans une incertitude, un vague desesperant. Pour-
tant si, comme il le soutient, ces inscriptions appartiennent h la
famille germanique, elles ont ete gravees par des individus appar-
tenantä l’une de ces nations gerinaincs qui envabirent la Gaule au