LA FOUME
ET LE FEU SAINT-ELME
DANS L’ANTIQUITE
(Suite)
lle PARTIE
THEORIES DES ANGIENS SUR LES PHENOMENES LUMINF.UX
DE l’e LECTRI GITE ATM0SPHERIQUE
Ire Section — theories sur quelques phenomenes secondaires
§ 24. — Nature et causes des aigrettes äectriques.
Les anciens ont emi£, sur lafoudre, des theories trös-diverses et riches
en developpements. Quant aux phdnomPnes secondaires de Tdlectricitd
atmospherique, ils se sont trös-peu occupes d’en chercher l’explication.
Quelques niots suffiront pour analyser leurs conjectures sur ce sujet.
Apres avoir parle des aigrettes lumineuses qui apparaissent quelquefois
sur les pointes, tant sur terre que sur mer, et de l’aureole qui entoure
quelquefois la leie d’un bouime, Pline (1) declare que la cause de ces phe-
nomdnes est inconnue, et que ce sont lä des secrets Caches dans la mojeste
de la nature. Quelques lignes avant cette ddclaration pompeusement mo-
deste, Pline, rlidteur et compilateur plus que physicien ou philosophe,
n’avait pas besitd ä presenter ces aigrettes, soit terrestres soit marines,
corame des dtoiles pareilles ä celles qui brillent au fiel. En effet, la
crovance populaire meltail au rang des astres non-seulement les etoiles
(l) II, 37, n° 101.
ET LE FEU SAINT-ELME
DANS L’ANTIQUITE
(Suite)
lle PARTIE
THEORIES DES ANGIENS SUR LES PHENOMENES LUMINF.UX
DE l’e LECTRI GITE ATM0SPHERIQUE
Ire Section — theories sur quelques phenomenes secondaires
§ 24. — Nature et causes des aigrettes äectriques.
Les anciens ont emi£, sur lafoudre, des theories trös-diverses et riches
en developpements. Quant aux phdnomPnes secondaires de Tdlectricitd
atmospherique, ils se sont trös-peu occupes d’en chercher l’explication.
Quelques niots suffiront pour analyser leurs conjectures sur ce sujet.
Apres avoir parle des aigrettes lumineuses qui apparaissent quelquefois
sur les pointes, tant sur terre que sur mer, et de l’aureole qui entoure
quelquefois la leie d’un bouime, Pline (1) declare que la cause de ces phe-
nomdnes est inconnue, et que ce sont lä des secrets Caches dans la mojeste
de la nature. Quelques lignes avant cette ddclaration pompeusement mo-
deste, Pline, rlidteur et compilateur plus que physicien ou philosophe,
n’avait pas besitd ä presenter ces aigrettes, soit terrestres soit marines,
corame des dtoiles pareilles ä celles qui brillent au fiel. En effet, la
crovance populaire meltail au rang des astres non-seulement les etoiles
(l) II, 37, n° 101.