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Witte, Jean Joseph Antoine Marie de: De quelques miroirs étrusques nouvellement découverts: lettre à M. le professeur Ed. Gerhard
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QUELQUES MIROIRS ETRUSQUES
NOUVELLEMENT DECODVERTS
LETTRE ä M. le professeur ED. GERHARD
Cher et honore maitre,
Je crois faire une chose qui vous sera agreable en vons entrete-
nant de quelques miroirs etrusques venus recemment ä ma connais-
sance, et peut-etre ne les trouverez-vous pas indignes de tigurer
dans votre grand ouvrage (1), et d’y prendre rang ä la suite de la
serie dejä si nombreuse des antiquites dont la publication a, par vos
soins, puissamment contribue aux progres de l’ätude des doctrines
religieuses, des moeurs, du commerce et de l’influence des arts de
notre Etrurie.
Je vous dirai d’abord quelques mots d’un miroir que je vis l’annee
derniere a Chiusi, chez le neveu de notre savant ami, Mgr Mazzetti.
Ce miroir, au surplus, me parait d’un interel secondaire, parce qu’il
rentre dans le type de representations fort souvent repetees sur les
monuments de cette espöce, ainsi que le prouvent plusieurs des
planches de vos Etruskische Spiegel.
On y voit quatre flgures: son diamelre est de treize centimetres,
et je le classerais dans la nombreuse categorie des miroirs relatifs
aux mysteres de la religion des Cabires. Au centre de la composi-
tion se trouve une figure de femme debout et de face, la täte ceinte
d’une couronne, vetue d’une longue tunique rattacbeepar une cein-
ture; ses bras sont pendants, sa main dro'ite est placee un peu en
andere, son attitude est calme et ses regards se tournent vers un
homme assis ä la droite du spectateur. Ce second personnage est
(1) Die Etruskische Spiegel. Berlin, 1843-1865, 3 vol. in-4. En cours de publica-
tion : 360 planches ont paru jusqu’ä prösent.
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QUELQUES MIROIRS ETRUSQUES
NOUVELLEMENT DECODVERTS
LETTRE ä M. le professeur ED. GERHARD
Cher et honore maitre,
Je crois faire une chose qui vous sera agreable en vons entrete-
nant de quelques miroirs etrusques venus recemment ä ma connais-
sance, et peut-etre ne les trouverez-vous pas indignes de tigurer
dans votre grand ouvrage (1), et d’y prendre rang ä la suite de la
serie dejä si nombreuse des antiquites dont la publication a, par vos
soins, puissamment contribue aux progres de l’ätude des doctrines
religieuses, des moeurs, du commerce et de l’influence des arts de
notre Etrurie.
Je vous dirai d’abord quelques mots d’un miroir que je vis l’annee
derniere a Chiusi, chez le neveu de notre savant ami, Mgr Mazzetti.
Ce miroir, au surplus, me parait d’un interel secondaire, parce qu’il
rentre dans le type de representations fort souvent repetees sur les
monuments de cette espöce, ainsi que le prouvent plusieurs des
planches de vos Etruskische Spiegel.
On y voit quatre flgures: son diamelre est de treize centimetres,
et je le classerais dans la nombreuse categorie des miroirs relatifs
aux mysteres de la religion des Cabires. Au centre de la composi-
tion se trouve une figure de femme debout et de face, la täte ceinte
d’une couronne, vetue d’une longue tunique rattacbeepar une cein-
ture; ses bras sont pendants, sa main dro'ite est placee un peu en
andere, son attitude est calme et ses regards se tournent vers un
homme assis ä la droite du spectateur. Ce second personnage est
(1) Die Etruskische Spiegel. Berlin, 1843-1865, 3 vol. in-4. En cours de publica-
tion : 360 planches ont paru jusqu’ä prösent.