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LES LEGENDES
p A N s
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LA NUMISMATIQUE ANCIENNE
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(SutYe e£ /in) (t)
13. — Ainsi que nous l’avons diL plus haut, les monnaies grecques,
surtout celles des epoques un peu anciennes, eraploient toujours
dans l’expression des noms de villes ou d’hommes les formes gram-
maticales du dialecte propre ä la eile oü elles ont ete emises. Le
dialecte dorique est celui qui se remarque dans les legendes des
villes de la Locride, de la Megaride, de presque tout le Peloponese,
de la majorite des lies de l’Archipel, de EAcarnanie, de l’Epire, de
l’illyrie, de la Grande-Grece, de la Sicile, d’une partie de la Thrace,
de Rhodes, de la Carie, de la Crete et de la Cyrenaique. Le dialecte
ionique, dans les inscriptions monetaires des cites de l’lonie, de
Marseille, d’Abdere et d’Apollonie de Thrace et des autres colo-
nies ioniennes. L’eolien se remarque ä Lesbos aussi bien que dans
les villes de l’Eolie (2).
Cette distinction des dialectes a souvent une grande importance
pour l’attribution des monnaies frappees dans des villes de meme
nom mais d’origine differente. Ainsi, lorsqu’on rencontre des pieces
avec la legende AÜOAAßNIATAN (3) et d’autres avec la legende
AüOAAQNlHTEQN (4), on reconnait avec certitude et facilite que les
(1) Voir le numdro d’aoüt 1866.
(2) Voy. Eckhel, t. I, p. xcvii.
(3) Mionnet, t. II, p. 31-36. — (4) Ibid., t. I, p. 372 et 373.
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LES LEGENDES
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LA NUMISMATIQUE ANCIENNE
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13. — Ainsi que nous l’avons diL plus haut, les monnaies grecques,
surtout celles des epoques un peu anciennes, eraploient toujours
dans l’expression des noms de villes ou d’hommes les formes gram-
maticales du dialecte propre ä la eile oü elles ont ete emises. Le
dialecte dorique est celui qui se remarque dans les legendes des
villes de la Locride, de la Megaride, de presque tout le Peloponese,
de la majorite des lies de l’Archipel, de EAcarnanie, de l’Epire, de
l’illyrie, de la Grande-Grece, de la Sicile, d’une partie de la Thrace,
de Rhodes, de la Carie, de la Crete et de la Cyrenaique. Le dialecte
ionique, dans les inscriptions monetaires des cites de l’lonie, de
Marseille, d’Abdere et d’Apollonie de Thrace et des autres colo-
nies ioniennes. L’eolien se remarque ä Lesbos aussi bien que dans
les villes de l’Eolie (2).
Cette distinction des dialectes a souvent une grande importance
pour l’attribution des monnaies frappees dans des villes de meme
nom mais d’origine differente. Ainsi, lorsqu’on rencontre des pieces
avec la legende AÜOAAßNIATAN (3) et d’autres avec la legende
AüOAAQNlHTEQN (4), on reconnait avec certitude et facilite que les
(1) Voir le numdro d’aoüt 1866.
(2) Voy. Eckhel, t. I, p. xcvii.
(3) Mionnet, t. II, p. 31-36. — (4) Ibid., t. I, p. 372 et 373.