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Revue archéologique — 14.1866

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https://doi.org/10.11588/diglit.24256#0450

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BIBLIOGRAPHIE

Les Derniers jours de Jerusalem, parF. de Saolcy , membre de l’Institut. 1 voi.

iii-8° de 437 p., avec planches et bois intercales dans le texte; chez L. Hachette

et'Ce, ä Paris.

Les Derniers jours cle Jerusalem sont l’histoire tlramatique et emouvante
de la chute de la nationalitö juive; c’est lerdcit de J’historien Josöphe repris
aveccritique par un esprit ä la fois sagace et hardi, habitue dös long-
temps h deviner les choses ä demi-mot, et a marcher droit ä la vöritö,
meme au milieu de tenöbres apparentes. M. de Saulcy seul, peut-ötre, pou-
vait faire ce livre. Pour contröler l’historien jui-f, pour saisir sous l’exage-
ration evidente de son style la realitö des faits, il fallait non-seulement
avoir une parfaite connaissance de la Judöe antique, mais etre ä la fois
archeologue et militaire; il fallait ne rien ignorer de ce qn’on peut savoir
de la civilisation dTsrael au premier siöcle de notre öre et etre en meme
temps initid aux habitudes de Padministration impöriale. A ces condi-
tions, mais ä ces conditions seules, ont pouvait montrer sous leur vrai jour
des övenements qui jusqu’ici ont conservö sous la plume de presque tous
ceux qui les ont abordes une Sorte de caractöre legendaire. Dans le iivre de
M. de Saulcv tout est vivant: on n’est plus dans le pays des ficlions; on se
sent marcher sur un terrain ferme : on voit les hommes se mouvoir et agir
avec des traits parfaitement döflnis. Le roi Agrippa, Jean de Giscala, le
prefet de Syrie Cestius Gallus, Vespasien, Titus et Josöphe lui-meme, forment
comme le premier plan du tableau ; derriöre est toute la nation juive avec
ses passions, son aveuglement et son heroisme, mais presentee par
groupes dislincts et parfaitement eclairös. On suit ainsi les övönements pas
ä pas, un ä un. On assiste ä toutes les pöripeties de la guerre et du siöge.
Scönes d’horreur et de perfidie, scönes de dövouement et d’indomptable
courage se succedent comme dans un drame, mais un drame dont on
connait les personnages et qui se passe dans une contree avec laquelle
on est familier. Les cartes, les plans^ les gravures de toute Sorte, qui abon-
dent dans cet excellent livrej nous permettent, en effet, de nous irans-
porter sans aucun effort dans cet Orient de toute fagon si loin de nous
aujourd’hui. Ceux surtout qui ont suivi depuis longtemps M. de Saulcy
dans ses pöregrinations ä travers la Terreoainte et qui ont ainsi fait comme
 
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