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Bibliographie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24256#0451
BIBLIOGRAPHIE.
447
un premier apprentissage da pays, y trouvent un attrait tout particulier.
Ajoutons (ce qui n’est pas indifferent) que l’ouvrage est parfaitement
imprimd et se presente au lecteur avec une certaine coquetterie extdrieure,
et l’on ne s’dtonnera pas que nous affirmions que c’est une oeuvre appelde
ä un grand succds, non-seulement auprds des archeologues et des savants,
qu’il satisfera compldtement, mais auprds des gens du monde. Les mili-
taires, particulidrement, liront avec un vif intdret celte dtude conscien-
cieuse d’un siege ä tant d’dgard memorable et dont M. de Saulcy a retrouve
sur le terrain les traces les moins contestables, comme l’atteste un des
plans de Jerusalem annexes au volume. Ils pourront ainsi dtudier, dans
un rdcit qui a tout l’atlrait d'un roman, une des pages les plus curieuses
de l’art de la guerre chez les Romains. Alexandre Bertrand.
Le Signe de la Croix avant le christianisme, par Gabriel de Mortillet,
directeur des Materiaux your l’histoire positive et philosopkique de l’komme, avec
117 gravures sur bois; chez Reinwald, ti Paris.
Nous eprouvons quelque embarras ä parier de ce 1 ivre rempli de faits
intdressants, de details curieux et instructifs, et dmanant d’un homme ä
qui la Science des choses antehistoiiques doit beaucoup. Si, en effet, nous
approuvons l’idde d’avoir rduni ainsi en un volume, en partant des temps
les plus recules, tous les ddbris de l’industrie humaine qui portent un
signe cruciforme, de maniere a ddmontrer que le signe de la croix ne
peut etre en archeologie un critdrium pour reconnaitre ce qui est postd-
rieur au Christ, nous sommes, d’un autre cötd, compldtemeni en ddsaccord
avec l’auteur quand il croit pouvoir affirmer que : « Des la plus haute
antiquite la croix a ete employee comme Symbole, comme embleme religieux. »
Cette pensde nous semblait lausse ä priori. Nous avons lu le 1 ivre de M. de
Mortillet, et nous sommes aussi peu convaincu aprds lecture faite que
nous 1’etions dans le principe. Avant comme aprds, la thdse ne nous
parait reposer sur aucune base solide. Nous regrettons que l’auteur ait
groupd autour d’une iclde erronde tant d’observations pleines de justesse
et de sagacitd : reserve faite des conclusions, le Signe de la croix est,
en effet, un livre vraiment utile et dont on ne regrettera point d’avoir
fait l’acquisition. Les bois sont parfaitement choisis et d’une excellente
exdcution, ils valent ä eux seuls le prix du volume. Nous serioni> donc
ddsold que nos criliques dloignassent les acheteurs de cette oeuvre, qui
mdrite de vivre; nous croyons meine lui rendre Service en faisant, de
suite, la part du feu et en indiquant sincdrement ses defauls comme ses
mdriles. Alexandre Bertrand.
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un premier apprentissage da pays, y trouvent un attrait tout particulier.
Ajoutons (ce qui n’est pas indifferent) que l’ouvrage est parfaitement
imprimd et se presente au lecteur avec une certaine coquetterie extdrieure,
et l’on ne s’dtonnera pas que nous affirmions que c’est une oeuvre appelde
ä un grand succds, non-seulement auprds des archeologues et des savants,
qu’il satisfera compldtement, mais auprds des gens du monde. Les mili-
taires, particulidrement, liront avec un vif intdret celte dtude conscien-
cieuse d’un siege ä tant d’dgard memorable et dont M. de Saulcy a retrouve
sur le terrain les traces les moins contestables, comme l’atteste un des
plans de Jerusalem annexes au volume. Ils pourront ainsi dtudier, dans
un rdcit qui a tout l’atlrait d'un roman, une des pages les plus curieuses
de l’art de la guerre chez les Romains. Alexandre Bertrand.
Le Signe de la Croix avant le christianisme, par Gabriel de Mortillet,
directeur des Materiaux your l’histoire positive et philosopkique de l’komme, avec
117 gravures sur bois; chez Reinwald, ti Paris.
Nous eprouvons quelque embarras ä parier de ce 1 ivre rempli de faits
intdressants, de details curieux et instructifs, et dmanant d’un homme ä
qui la Science des choses antehistoiiques doit beaucoup. Si, en effet, nous
approuvons l’idde d’avoir rduni ainsi en un volume, en partant des temps
les plus recules, tous les ddbris de l’industrie humaine qui portent un
signe cruciforme, de maniere a ddmontrer que le signe de la croix ne
peut etre en archeologie un critdrium pour reconnaitre ce qui est postd-
rieur au Christ, nous sommes, d’un autre cötd, compldtemeni en ddsaccord
avec l’auteur quand il croit pouvoir affirmer que : « Des la plus haute
antiquite la croix a ete employee comme Symbole, comme embleme religieux. »
Cette pensde nous semblait lausse ä priori. Nous avons lu le 1 ivre de M. de
Mortillet, et nous sommes aussi peu convaincu aprds lecture faite que
nous 1’etions dans le principe. Avant comme aprds, la thdse ne nous
parait reposer sur aucune base solide. Nous regrettons que l’auteur ait
groupd autour d’une iclde erronde tant d’observations pleines de justesse
et de sagacitd : reserve faite des conclusions, le Signe de la croix est,
en effet, un livre vraiment utile et dont on ne regrettera point d’avoir
fait l’acquisition. Les bois sont parfaitement choisis et d’une excellente
exdcution, ils valent ä eux seuls le prix du volume. Nous serioni> donc
ddsold que nos criliques dloignassent les acheteurs de cette oeuvre, qui
mdrite de vivre; nous croyons meine lui rendre Service en faisant, de
suite, la part du feu et en indiquant sincdrement ses defauls comme ses
mdriles. Alexandre Bertrand.