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Revue archéologique — 14.1866

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Morel, Léon: Cimetière gaulois de Somsois
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https://doi.org/10.11588/diglit.24256#0036

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32 REVUE ARCHEOUOGIQUE.

bronze, ain&i que six grains d’ambre et des debris d’une fibule
en fer.

Le collier (pl. XIV, fig. 14, demi-grandeur). II est forme d’une
tige metallique de l’epaisseur de cinq millimetres, formant une cir-
conference de douze centimetres de diamelre. Sa decoration consiste
en deux moulures conligues en relief, langes de deux centimetres
sur une epaisseur ögale, et en une autre imitant une tete de reptile
placee au point oppose des deux premieres. II s’ouvrait au moyen de
deux cbarnieres menagees de chaque cöte de rornementation prin-
cipale, rune ä quatre centimetres et l’autre ä cinq; le collier etait
passö dans le cou, ayant la partie saillante tournee du cöte du menton.

Les fibules. Elles sont ä peu de chose pres les meines que celles
que nous avons trouvees dans la douzieme tombe ; seulement eiles
sont ornöes vers leur milieu d’une ou de deux petites moulures en
relief.

Grains d’ambre. Nous les avons trouves dans la region du cou,
leur diamelre est de cinq ä dix millimetres; ils ne sont point ronds,
mais aplatits corame des rondelles et perces ä jour.

La chaine (pl. XIV, fig. Io, 16et 17, demi-grandeur). Cette piece,
que nous considerons ä juste titre comme etantle morceau Capital de
nos trouvailles, est en assez bon etat de Conservation; eile mesure
un metre seize centimetres de long sur un centimetre de large. Elle
est composee de trente-six maillons longs de trois centimetres. Cha-
cune de ses parties ne faisant qu’un tout, est formte de deux anneaux
accoles, ä l’extremite de l’un desquels se trouve un autre anneau
plus peiit, lourne en sens inverse, cequi lui permet de pouvoir etre
rattache lui meine au maiilon qui le precede.

A chaque extremite de cette chaine on trouve d’abord l’anneau
large de quatre centimetres, et ensuite le crochet de pareille lon-
gueur, representant, comme ceux decrits dans latroisieme etla qua-
trieme tombe, le bec d’un animal fantastique.

Cette magriifique ceinture, qui entourait sans doute les reins du
mort, se trouvait repliee sur elle-meme en son milieu, vers la han-
dle gauche du squelette, comme si eile avait servi ä suspendre soit
une arme, soit plutöt une aumöniere.

Le bracelet (pl. XIV, fig. 18, demi-grandeur). II se compose d’une
tige unie, fendue en deux, d’un centimetre d’epaisseur, donf les deux
extremites recourbees ne se joignent pas parfaitement. II mesure six
centimetres de diamelre et a eie trouve au poignet gauche.
 
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