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Vallet-Viriville, Auguste: Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine
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PLOMBS HISTOR1ES TROUVES DANS LA SEINE.
mis en ordre par M. Forgeais, il apparalt sous nos yeux surpris, et
developpe, ä la grande satisfaction de notre curiosite, ses series
nombreuses et inslructives.
Le nouveau volume ou la nouvelle partie que nous presente au-
jourd’hui M. Forgeais se subdivise comme il suit : Armoiries. Types
monetaires. Fleur de lis. Mereaux fiscaux. Metiers, [Mereaux ä J.
Lettres : [a, b, c, etc.]. Animaux. Rosaces. Croix. Aumönieres.
Types melanges. Plaques-agrafes ä type monetaire. Matrices en
pierre.
Ges (36finitions, comme on voit, sont assez vagues. Elles ne disent
rien, en general, du point le plus interessant, c’est-ä-dire de Tusage
anquel chacune de ces pieces etait destinee et qui devait fournir, qui
devra fournir un jour le veritable principe de celte distribution de
genres ou Classification.
C’est lä, en eilet, que git la plus grande difficulte dans l’entreprise
qu’a tentee ce patient antiquaire.
M. Forgeais, du reste, le reconnait lui-möme. A chaque page,
pour ainsi dire, il confesse ingenument ses doutes, ses perplexites,
son embarras. Il hasarde timidement et propose modestement ses
conjectures; il avoue le plus souvent qu’il n’y voit pas tres-clair; il
requiert enfin l’aide et l’assistance de tous ceux qui pourront le
servir et Feclairer. Les aveux de l’auteur sont empreints de tant de
simplicite, de candeur et de bonne gräce, qu’il est dilFicile de ne pas
les prendre en gre. D’ailJeurs, les etudes qui ont pour objet la nu-
mismatique du moyen äge ne sont pas, je crois, tellement avances
que, meine pour les plus celebres et les plus habiles parmi les mai-
tret, il n’y aitplus nulle pari, dans levaste champ qu’embrasse cette
partie de l’arclieologie, ni inconnu, ni mystere. Pour ne parier que
de la monnaie des rois de France, meine de la Iroisieme race, que
de lacunes encore et d’obscurites ne presentent pas les divers ma-
nuels, catalogues ou traites de la maliere! Et cependant la s6rie mo-
derne des monnaies du moyen äge devrait 6tre la partie la plus
connue, la mieux exploree de cette Science. A combien plus forte
raison n’y a-t-il pas lieu de s’etonner si l’on se voit contraint de
marcber ä tätons, lorsqu’il s’agit des mereaux et des plombs histo-
rit3s-Cette menue et vile monnaie: inferieure meme au billonV'ces
oeuvres topiques, ephemeres, de la numismatique de nos ancetres!
Nous absoudrons donc aisement, pour notre pari, M. Forgeais, et
de l’insuffisance de ses classiflcations et des desiderata que lui-meme
constale dans ses propres connaissances. G’est dejä un grand merite
qui lui appartient, non-seulement d’avoir extrait et recueilli tous ces
PLOMBS HISTOR1ES TROUVES DANS LA SEINE.
mis en ordre par M. Forgeais, il apparalt sous nos yeux surpris, et
developpe, ä la grande satisfaction de notre curiosite, ses series
nombreuses et inslructives.
Le nouveau volume ou la nouvelle partie que nous presente au-
jourd’hui M. Forgeais se subdivise comme il suit : Armoiries. Types
monetaires. Fleur de lis. Mereaux fiscaux. Metiers, [Mereaux ä J.
Lettres : [a, b, c, etc.]. Animaux. Rosaces. Croix. Aumönieres.
Types melanges. Plaques-agrafes ä type monetaire. Matrices en
pierre.
Ges (36finitions, comme on voit, sont assez vagues. Elles ne disent
rien, en general, du point le plus interessant, c’est-ä-dire de Tusage
anquel chacune de ces pieces etait destinee et qui devait fournir, qui
devra fournir un jour le veritable principe de celte distribution de
genres ou Classification.
C’est lä, en eilet, que git la plus grande difficulte dans l’entreprise
qu’a tentee ce patient antiquaire.
M. Forgeais, du reste, le reconnait lui-möme. A chaque page,
pour ainsi dire, il confesse ingenument ses doutes, ses perplexites,
son embarras. Il hasarde timidement et propose modestement ses
conjectures; il avoue le plus souvent qu’il n’y voit pas tres-clair; il
requiert enfin l’aide et l’assistance de tous ceux qui pourront le
servir et Feclairer. Les aveux de l’auteur sont empreints de tant de
simplicite, de candeur et de bonne gräce, qu’il est dilFicile de ne pas
les prendre en gre. D’ailJeurs, les etudes qui ont pour objet la nu-
mismatique du moyen äge ne sont pas, je crois, tellement avances
que, meine pour les plus celebres et les plus habiles parmi les mai-
tret, il n’y aitplus nulle pari, dans levaste champ qu’embrasse cette
partie de l’arclieologie, ni inconnu, ni mystere. Pour ne parier que
de la monnaie des rois de France, meine de la Iroisieme race, que
de lacunes encore et d’obscurites ne presentent pas les divers ma-
nuels, catalogues ou traites de la maliere! Et cependant la s6rie mo-
derne des monnaies du moyen äge devrait 6tre la partie la plus
connue, la mieux exploree de cette Science. A combien plus forte
raison n’y a-t-il pas lieu de s’etonner si l’on se voit contraint de
marcber ä tätons, lorsqu’il s’agit des mereaux et des plombs histo-
rit3s-Cette menue et vile monnaie: inferieure meme au billonV'ces
oeuvres topiques, ephemeres, de la numismatique de nos ancetres!
Nous absoudrons donc aisement, pour notre pari, M. Forgeais, et
de l’insuffisance de ses classiflcations et des desiderata que lui-meme
constale dans ses propres connaissances. G’est dejä un grand merite
qui lui appartient, non-seulement d’avoir extrait et recueilli tous ces