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Revue archéologique — 14.1866

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Nouvelles archéologiques et correspondance
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https://doi.org/10.11588/diglit.24256#0445

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NOUVELLES ARCHEOLOGIQUES. 441

deux cent trente figures, parmi lesquelles plus de cent sont des personnages
historiques parfaitement reconnaissahles dans la Chromolithographie exd-
cutde par M. Praslon, et merveilleusement imprimee par M. Lemercier.
M. Vallet de Viriville les a presque tous classds et rangtis ä l’aide des docu-
ments historiques les plus authentiques.

La salle d’audience est disposde en losange. Au fond, le roi sur le lit de
justice, puis les conseillers rangds cöte ä cöte, suivant leurs fonctions ou
leurs dignitds, et tous « assis sur les fleurs de lys. » En dehors de l’en-
ceinte les gendarmes, la foule qui dcoute, regarde, dchange des confi-
dences ou provoque les menaces d’expulsion des massiers. Aux murs, de
magnifiques tapisseries aux armes du roi, un cerf blanc portant en codier
une couronne. Teiles sont les lignes gendrales. Les ddtails sont surpre-
nants, et c’est un tableau d’histoire des plus surprenants et des plus veri-
diques que le pinceau de Jehan Foucquet a tracd sur le velin.

« Nous croyons avoir montrd, dit M. Vallet de Viriville en terminant sa
precieuse dtude, quelle est la valeur historique de cette peinture. Nous
renouvellerons ici, et avec plus de force, l’expression d’un vceu que nous
avons ddjä dmis il y a plusieurs anndes : c’est de voir echanger le manu-
scrit de Munich, monument dtranger et ddpaysd en Bavidre, contre la
Genealogie du xvie siecle, qui se trouve ä Paris au ddpartement des estampes
de la Bibliothdque impdriale (1). Cette gdndalogie reproduit, dans une
suite d’effigies peintes, les ducs de Bavidre qui s’etaient |alors succddd
de la maison de Witteisbach, encore aujourd’hui et actuellement re-
gnante.

« Une copie agrandie du frontispice peint' par Foucquet (c’est la minia-
ture qui est l’objet de cet article) pourrait avantageusement prendre place
au Musde de Versailles. Elle ouvrirait avec eclat la sdrie de nos tableaux
historiques. Elle pourrait avoir pour pendant la copie, egalement agrandie,
d’une autre page analogue qui reprdsente le jugement du conndtable de
Bourbon en 1527. »

Nous nc pojvons que joindre nos voeux ä ceux de M. Vallet de Viriville.
La voie de vdrite absoiue et meticuleuse dans laquelle s’est engagee
l’Histoire depuis un quart de siecle ne pourrait qu’etre grandement facilitee
par la mulh'pücite de ces jalons precieux. Si un chef-d’oeuvre appartient
en gros ä tous les peuples, une page d’annales est une propriete particu-
lidre pour la revendication de laquelle il ne devrait jamais y avoir pres-
cription. Pe. Burty.

-Les deux lettres suivantes de l’un de nos abonnes, M. Mowat, nous

ont paru m^riter d^etre publiees:

Monsieur le directeur,

Permettez-moi de vous präsenter quelques observations sur un mdmoire
qui a paru dans la Revue Archeologique (mois de septembre), sous le titre :

(1) Voyez Revue arche'olngique, 1855, p. 517.
 
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