RECHERCHES SUR L'ORGUE HYDRAULIQUE
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avec celles des flûtes et que, en les
plantées les flûtes (αύλοί) I, qui y communiquent également par
des ouvertures. Ces flûtes ont à leur partie inférieure des glosso-
comes (γλωσσόκομα, étuis) H communiquant avec elles par des
ouvertures et ouverts par des trous. Par ces trous s'introduisent
des poma (πώματα), sortes de bouclions ou couvercles ayant des
ouvertures disposées de telle sorte que, en les poussant, ces
ouvertures commun
tirant, les ouver-
tures ne communi-
quent plus et les
flûtes se trouvent
bouchées.
« Si donc on
abaisse la tige u1,
le piston qr monte
et chasse l'air con-
tenu dans le cylin-
dre muop et l'air
ferme l'ouverture
qui est percée dans
le petit cylindre w
au moyen de la la-
melle que nous
avons nommée platysmation. L'air passe dans le pnigeus par le
tuyau ijkl, et, du pnigeus, passe dans le tube transversal F par
le tuyau yz. Ensuite l'air passe dans les flûtes quand leurs ouver-
tures correspondent avec celles despoma, c'est-à-dire quand ces
poma sont poussés, soit tous, soit quelques-uns d'entre eux.
« Donc, quand nous voulons que quelqu'une des dûtes parle
et que son ouverture soit débouchée, ou que nous voulons qu'elle
se taise et que son ouverture soit bouchée, voici ce que nous
faisons.
« Figurons-nous, pour mieux nous faire comprendre, l'un des
1. Voir la figure 2.
IIIe SÉRIE, T. XV.
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avec celles des flûtes et que, en les
plantées les flûtes (αύλοί) I, qui y communiquent également par
des ouvertures. Ces flûtes ont à leur partie inférieure des glosso-
comes (γλωσσόκομα, étuis) H communiquant avec elles par des
ouvertures et ouverts par des trous. Par ces trous s'introduisent
des poma (πώματα), sortes de bouclions ou couvercles ayant des
ouvertures disposées de telle sorte que, en les poussant, ces
ouvertures commun
tirant, les ouver-
tures ne communi-
quent plus et les
flûtes se trouvent
bouchées.
« Si donc on
abaisse la tige u1,
le piston qr monte
et chasse l'air con-
tenu dans le cylin-
dre muop et l'air
ferme l'ouverture
qui est percée dans
le petit cylindre w
au moyen de la la-
melle que nous
avons nommée platysmation. L'air passe dans le pnigeus par le
tuyau ijkl, et, du pnigeus, passe dans le tube transversal F par
le tuyau yz. Ensuite l'air passe dans les flûtes quand leurs ouver-
tures correspondent avec celles despoma, c'est-à-dire quand ces
poma sont poussés, soit tous, soit quelques-uns d'entre eux.
« Donc, quand nous voulons que quelqu'une des dûtes parle
et que son ouverture soit débouchée, ou que nous voulons qu'elle
se taise et que son ouverture soit bouchée, voici ce que nous
faisons.
« Figurons-nous, pour mieux nous faire comprendre, l'un des
1. Voir la figure 2.
IIIe SÉRIE, T. XV.
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