NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
47
de (ma) race! (Ces champs) et ces habitations que mes pères ont occupés de tout temps,
si quelqu'un y empiète, que Marduk, mon seigneur, fasse restituer (le dommage) au
propriétaire.
A Assur-uballit qui m'aime, le roi des peuples, mon seigneur, que le maître de
l'abondance et de la prospérité octroie de longs jours de vie !
1. Le signe rab est certain, et ne peut être confondu avec sarru\
2. Taqqar-ana-Marduh- « tu as du prix aux yeux de Marduk ».
3. Kiribli « le béni » pour « la bénédiction » ; comme niàit, a passé du sens abstrait
au sens concret.
11. Dît manda. Rac. nadù (?) « lieu de dépôt ». Cf. Strassm. Nabon. 537. 3, mandî.
13. Ihîta. Sens de la racine : pénétrer (au moral et au physique), gravir, fouler,
piétiner. (De môme nagâsu.) Tous les textes où le mot est employé s'explique très bien
avec cette valeur. Le deuxième sens « niederwerfen, ùberwàltigen bezwingen, besie-
gen » posé par Delitzscii, H\VB., p. 274, et celui de nagâsu « niederwerfen, ùberwalti-
gen » (Idem, p. 448) ne sont pas justifiés. Dans quel sens, par exemple, la magicienne
Haiatîtu rebâti serait-elle « die Tyrannin (Ueberwaltigerin) der Platze » ??
14. Ashi de sakû « ouvrir, frayer en creusant ».
Appât nemeqi « les régions profondes (?) ». Pa n'est pas certain, nous pourrions
avoir apat. S'il y a un signe intermédiaire entre dp et ai, il ne peut être que petit.
15. Lullesbî pour lultesbî. Rac. fia$ « atteindre, entamer, attaquer ».
17. Gtparê : c'est la première fois que dans un pareil texte se rencontre ce mot.
Pour le sens, cf. Jensen, Kosmol., p. 170 et suiv.
KisaÙê. Ce signe n'avait pas encore été assimilé. Il se trouve sous cette forme dans
le Cyl. A de Gudêa : 4, 5; 23, 8 où il y a Kisal-mah (cf. R. IV. 13, b 11/12); 23, 9;
28, 18. Cyl. B 3, 19; 6,20; 10, 10; 15, 19(?). Il se trouve très probablement clans la
3° colonne de l'Inscription de Naram-Sin que j'ai publiée dans le Recueil, XV, 62, 64
(reproduite par M. Hilpreciit, OBI., II, pl. 50) ; Kisàl kalama u kigalispuk. M. Mes-
serschmidt, dans sa réédition de mon Inscription de Nabonide a également méconnu ce
signe, en le rendant par bit ou E (VIII, 37, 44), alors que le signe ordinaire archaï-
que de a maison » est ailleurs employé dans ce texte.
XXV. Cylindres-cachets non reproduits :
notes
1.
(A) Aracl Naram-Sin
fils de Arad-ilisu
(moi) Isgum-Girra.
1. A l'usage des remanieurs de textes. Celui de Bêl-Harrân-bêl-usur n'a pas un signe douteux. Néanmoins
M. Peiser [KB., IV, p. 103) change (4) mutadin kurmeti en mutbal sipti; (11) ala fna madbari en al kal-
bari, etc.
47
de (ma) race! (Ces champs) et ces habitations que mes pères ont occupés de tout temps,
si quelqu'un y empiète, que Marduk, mon seigneur, fasse restituer (le dommage) au
propriétaire.
A Assur-uballit qui m'aime, le roi des peuples, mon seigneur, que le maître de
l'abondance et de la prospérité octroie de longs jours de vie !
1. Le signe rab est certain, et ne peut être confondu avec sarru\
2. Taqqar-ana-Marduh- « tu as du prix aux yeux de Marduk ».
3. Kiribli « le béni » pour « la bénédiction » ; comme niàit, a passé du sens abstrait
au sens concret.
11. Dît manda. Rac. nadù (?) « lieu de dépôt ». Cf. Strassm. Nabon. 537. 3, mandî.
13. Ihîta. Sens de la racine : pénétrer (au moral et au physique), gravir, fouler,
piétiner. (De môme nagâsu.) Tous les textes où le mot est employé s'explique très bien
avec cette valeur. Le deuxième sens « niederwerfen, ùberwàltigen bezwingen, besie-
gen » posé par Delitzscii, H\VB., p. 274, et celui de nagâsu « niederwerfen, ùberwalti-
gen » (Idem, p. 448) ne sont pas justifiés. Dans quel sens, par exemple, la magicienne
Haiatîtu rebâti serait-elle « die Tyrannin (Ueberwaltigerin) der Platze » ??
14. Ashi de sakû « ouvrir, frayer en creusant ».
Appât nemeqi « les régions profondes (?) ». Pa n'est pas certain, nous pourrions
avoir apat. S'il y a un signe intermédiaire entre dp et ai, il ne peut être que petit.
15. Lullesbî pour lultesbî. Rac. fia$ « atteindre, entamer, attaquer ».
17. Gtparê : c'est la première fois que dans un pareil texte se rencontre ce mot.
Pour le sens, cf. Jensen, Kosmol., p. 170 et suiv.
KisaÙê. Ce signe n'avait pas encore été assimilé. Il se trouve sous cette forme dans
le Cyl. A de Gudêa : 4, 5; 23, 8 où il y a Kisal-mah (cf. R. IV. 13, b 11/12); 23, 9;
28, 18. Cyl. B 3, 19; 6,20; 10, 10; 15, 19(?). Il se trouve très probablement clans la
3° colonne de l'Inscription de Naram-Sin que j'ai publiée dans le Recueil, XV, 62, 64
(reproduite par M. Hilpreciit, OBI., II, pl. 50) ; Kisàl kalama u kigalispuk. M. Mes-
serschmidt, dans sa réédition de mon Inscription de Nabonide a également méconnu ce
signe, en le rendant par bit ou E (VIII, 37, 44), alors que le signe ordinaire archaï-
que de a maison » est ailleurs employé dans ce texte.
XXV. Cylindres-cachets non reproduits :
notes
1.
(A) Aracl Naram-Sin
fils de Arad-ilisu
(moi) Isgum-Girra.
1. A l'usage des remanieurs de textes. Celui de Bêl-Harrân-bêl-usur n'a pas un signe douteux. Néanmoins
M. Peiser [KB., IV, p. 103) change (4) mutadin kurmeti en mutbal sipti; (11) ala fna madbari en al kal-
bari, etc.