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NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
ligne indique la profession de Dungi-bani, fils de Kurub-Samas. £^<y est le courrier.
C'est ainsi que dans le texte, et non plus sur l'empreinte du cachet, on lit : Dungi-bani
amil KIN-GI-A lugal — mâr sipri èarri.
Mukalla
fils de Ur {^) NU-GID-DA
nautonier.
7. ^ >-£."
Légende d'un cylindre empreint sur une tablette de Telloli de la IIe dynastie d'Ur,
Musée de Constantinople (non cotée).
Ce petit texte est intéressant en ce qu'il nous apprend la présence, dans le panthéon
d'Ur, d'un dieu nain {litt. pas grand, nu-gid-da) dont on pourrait, pense M. Maspero,
rapprocher le Bès égyptien. On voit, en effet, fréquemment gravée sur les cylindres
une sorte de gnome dont les jambes figurent un losange^ et qui pouvait être notre petit
dieu. Voir plus loin la planche, nos 13 et 16. Dans ces derniers cylindres il semble
danser devant un dieu (de là la forme disgracieuse de ses jambes), comme faisait Bès,
le seul dieu dansant que les monuments égyptiens nous fassent connaître.
8. ^ ^t] ^y (A) Ên Ana bitzu
<ÏÏTT scribe
t^jE *^ mâr Zi-mu.
Empreinte d'un cachet. Même provenance.
Le premier nom est intéressant, et signifierait, si ma lecture est bonne : « L'œil
(ou la face) d'Anu (du ciel) est sa demeure. » Le nom du père, Zîmu, rappelle égale-
ment le sens de face, physionomie.
9. A Dungi
£^y ^yy^ t^[yy^ héros puissant
etc... etc. . .
^T<J ^y ^ Al-la-mu
tfc IH M^M HfTÎ* ^ fiIs de Ur saggamu
t£ -ïï i3atesi-
Empreinte de mêmes origine et époque que les précédentes. Elle nous livre le nom
d'un nouveau patesi, — de Sirpurla, très vraisemblablement.— Ce cylindre voué à Dungi
ne prouve pas que le patesi fût son contemporain. On en vouait aux rois défunts, comme
NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
ligne indique la profession de Dungi-bani, fils de Kurub-Samas. £^<y est le courrier.
C'est ainsi que dans le texte, et non plus sur l'empreinte du cachet, on lit : Dungi-bani
amil KIN-GI-A lugal — mâr sipri èarri.
Mukalla
fils de Ur {^) NU-GID-DA
nautonier.
7. ^ >-£."
Légende d'un cylindre empreint sur une tablette de Telloli de la IIe dynastie d'Ur,
Musée de Constantinople (non cotée).
Ce petit texte est intéressant en ce qu'il nous apprend la présence, dans le panthéon
d'Ur, d'un dieu nain {litt. pas grand, nu-gid-da) dont on pourrait, pense M. Maspero,
rapprocher le Bès égyptien. On voit, en effet, fréquemment gravée sur les cylindres
une sorte de gnome dont les jambes figurent un losange^ et qui pouvait être notre petit
dieu. Voir plus loin la planche, nos 13 et 16. Dans ces derniers cylindres il semble
danser devant un dieu (de là la forme disgracieuse de ses jambes), comme faisait Bès,
le seul dieu dansant que les monuments égyptiens nous fassent connaître.
8. ^ ^t] ^y (A) Ên Ana bitzu
<ÏÏTT scribe
t^jE *^ mâr Zi-mu.
Empreinte d'un cachet. Même provenance.
Le premier nom est intéressant, et signifierait, si ma lecture est bonne : « L'œil
(ou la face) d'Anu (du ciel) est sa demeure. » Le nom du père, Zîmu, rappelle égale-
ment le sens de face, physionomie.
9. A Dungi
£^y ^yy^ t^[yy^ héros puissant
etc... etc. . .
^T<J ^y ^ Al-la-mu
tfc IH M^M HfTÎ* ^ fiIs de Ur saggamu
t£ -ïï i3atesi-
Empreinte de mêmes origine et époque que les précédentes. Elle nous livre le nom
d'un nouveau patesi, — de Sirpurla, très vraisemblablement.— Ce cylindre voué à Dungi
ne prouve pas que le patesi fût son contemporain. On en vouait aux rois défunts, comme