LE ROI (o|u] (*T^] 9!
décorer le sarcophage, avait sous les yeux, comme modèle, un exemplaire rédigé
pour le roi ^ofuj (^T^l'fj- ^ar distraction, il l'a copié tel quel sans substituer au
cartouche le nom du nouveau personnage auquel le texte était destiné.
Il a commencé son travail par le petit côté correspondant aux pieds de la momie.
Cette paroi porte vingt-huit lignes, écrites avec une extrême négligence et criblées de
fautes grossières. Une partie de ce texte correspond à Téti, 1. 264-271 (= Mivinri,
1. 416-437)'. Comme dans la version de Téti, le nom du mort est toujours précédé de
l'épithète ^>-. Le cartouche-prénom alterne à peu près régulièrement avec le car-
touche-nom5. Deux lignes suffiront à-montrer leur disposition dans le texte :
(sic)
L.15) ET
i. i
/NAAAAA £\
AAAAAA
V7
(sic)
AAA/WV, -H- ç— <- ^3 /WW\A , ^—i A^/W\^ |\ a f\
mi,
SIC
0-
AAAAA,^
Sur le côté correspondant à la tête, le scribe avait continué cà copier en se trompant
toujours. A partir de la ligne 2, il introduit, enfin, clans son texte le vrai nom
il "^^^J^ lZj u <—> £^ ' 06 C^U^ nS ^empêcbe Pas d'ailleurs, dans les lignes suivantes,
d'employer sans cesse celui du roi. Il s'aperçoit ensuite de son erreur, il efface tant
bien que mal six cartouches fautifs, et il récrit en surcharge Jjj^ ^ (. Sur les
deux autres parois du sarcophage, le cartouche n'apparait pas4.
Le Papyrus de Turin nous donne deux rois ^^^^J (fragments 47 et 48). M. Mas-
pero5 a identifié l'un d'eux au roi dont la légende décore une coupe du Musée du Louvre6,
(~G\ ®\ Ç**^ \ \\ • ^e nom comP^e^ du second ^o^uj (^T^l apparaît ici
pour la première fois sur un monument. Les dynasties héracléopolitaines, dont nous
savons si peu de chose, continuent à se révéler.
L'heureuse distraction de ce scribe nous apprend plus encore.
M. Maspero a déjà fait remarquer que les rois héracléopolitains devaient être
enterrés dans des pyramides, comme leurs prédécesseurs memphites7. Nous connaissons
en effet, d'après un sarcophage de Berlin, le nom d'un prêtre de la pyramide du roi
^o^uj, qui appartient certainement à cette époque. Nous apprenons aujourd'hui que
1. Mais ce chapitre est, ici, précédé et suivi sans aucune séparation d'un commencement et d'une fin qui
n'existent pas dans la rédaction des Pyramides de Saqqarah. De plus, l'ordre des phrases est complètement
interverti.
2. Il y a huit fois ^O^L-Tj et sept fois (^~^~ ^a ^ecture ne me paraissant pas prêter au doute, je
ne donne pas de fac-similé pour le moment.
3. Ces lignes correspondent à Téti, 1. 270 et 268.
4. 11 n'y en a pas trace non plus sur le petit sarcophage intérieur (Journal d'entrée, n° 32869; Catalogue
général, n° 28087), qui était contenu dans celui-ci, et dont les textes semblent être de la même main.
5. Maspeho, Arotes au jour le jour, 10, dans les Proceedings of the Bibl. Soc, t. XIII, p. 429.
6. Maspero, Histoire ancienne, I, p. 448.
7. Maspeho, Proceedings of the Bibl. Soc, t. XIII, p. 524.
décorer le sarcophage, avait sous les yeux, comme modèle, un exemplaire rédigé
pour le roi ^ofuj (^T^l'fj- ^ar distraction, il l'a copié tel quel sans substituer au
cartouche le nom du nouveau personnage auquel le texte était destiné.
Il a commencé son travail par le petit côté correspondant aux pieds de la momie.
Cette paroi porte vingt-huit lignes, écrites avec une extrême négligence et criblées de
fautes grossières. Une partie de ce texte correspond à Téti, 1. 264-271 (= Mivinri,
1. 416-437)'. Comme dans la version de Téti, le nom du mort est toujours précédé de
l'épithète ^>-. Le cartouche-prénom alterne à peu près régulièrement avec le car-
touche-nom5. Deux lignes suffiront à-montrer leur disposition dans le texte :
(sic)
L.15) ET
i. i
/NAAAAA £\
AAAAAA
V7
(sic)
AAA/WV, -H- ç— <- ^3 /WW\A , ^—i A^/W\^ |\ a f\
mi,
SIC
0-
AAAAA,^
Sur le côté correspondant à la tête, le scribe avait continué cà copier en se trompant
toujours. A partir de la ligne 2, il introduit, enfin, clans son texte le vrai nom
il "^^^J^ lZj u <—> £^ ' 06 C^U^ nS ^empêcbe Pas d'ailleurs, dans les lignes suivantes,
d'employer sans cesse celui du roi. Il s'aperçoit ensuite de son erreur, il efface tant
bien que mal six cartouches fautifs, et il récrit en surcharge Jjj^ ^ (. Sur les
deux autres parois du sarcophage, le cartouche n'apparait pas4.
Le Papyrus de Turin nous donne deux rois ^^^^J (fragments 47 et 48). M. Mas-
pero5 a identifié l'un d'eux au roi dont la légende décore une coupe du Musée du Louvre6,
(~G\ ®\ Ç**^ \ \\ • ^e nom comP^e^ du second ^o^uj (^T^l apparaît ici
pour la première fois sur un monument. Les dynasties héracléopolitaines, dont nous
savons si peu de chose, continuent à se révéler.
L'heureuse distraction de ce scribe nous apprend plus encore.
M. Maspero a déjà fait remarquer que les rois héracléopolitains devaient être
enterrés dans des pyramides, comme leurs prédécesseurs memphites7. Nous connaissons
en effet, d'après un sarcophage de Berlin, le nom d'un prêtre de la pyramide du roi
^o^uj, qui appartient certainement à cette époque. Nous apprenons aujourd'hui que
1. Mais ce chapitre est, ici, précédé et suivi sans aucune séparation d'un commencement et d'une fin qui
n'existent pas dans la rédaction des Pyramides de Saqqarah. De plus, l'ordre des phrases est complètement
interverti.
2. Il y a huit fois ^O^L-Tj et sept fois (^~^~ ^a ^ecture ne me paraissant pas prêter au doute, je
ne donne pas de fac-similé pour le moment.
3. Ces lignes correspondent à Téti, 1. 270 et 268.
4. 11 n'y en a pas trace non plus sur le petit sarcophage intérieur (Journal d'entrée, n° 32869; Catalogue
général, n° 28087), qui était contenu dans celui-ci, et dont les textes semblent être de la même main.
5. Maspeho, Arotes au jour le jour, 10, dans les Proceedings of the Bibl. Soc, t. XIII, p. 429.
6. Maspero, Histoire ancienne, I, p. 448.
7. Maspeho, Proceedings of the Bibl. Soc, t. XIII, p. 524.