NOTES ET REMARQUES
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CCX. — = ^ Jj U; D = • — Le même cercueil nous donne pour le
nom du dieu Nahebka un serpent ^^j- muni de deux bras humains. Dans les textes de
basse époque où le signe apparaissait (à Médinet-Habou et à Esneh), on le tra-
duisait par Ammon. La phrase où se trouve ce caractère est : fx 1 f]^_^P\
ffiffi R ■ = I ' o ^ ^ 0*1 X ^__M W \ J ^~ ' c°™^an^un pas-
sage du chapitre xvn du L?e>re f/es Morts, qui, dans les textes anciens, est
Toutefois la
ressemblance entre et la forme réelle de Naheb-ka, un serpent à bras et jambes
humains, est si grande qu'il y a lieu de se demander si ce n'est pas par erreur que le
dessinateur a reproduit ici cette forme anormale.
La variante pour dans le nom de l'oie est curieuse; si elle est confirmée,
D
elle donnerait la vraie valeur de lecture du signe initial du groupe ( si fré-
quent dans les textes rituels, et qu'on lisait parfois comme (T\ Le sens « établir,
y A/VWVA
affermir», conviendrait assez bien pour le passage en question; la forme primitive du
signe serait celle du casse-téte nommé 0 ï.
CCXI. — ^®^J- — Sur un fragment de bas-relief provenant de Gebelein, Hathor
est nommé ^@^_ C'est probablement un nom jusqu'ici ignoré de cette ville; mais
comment faut-il lire le signe? On a une sorte de nœud dont le milieu est fait comme
un double cercle assez grand. L'aspect est à peu près celui que présente le caractère
tes (««ï, et peut signifier nœud. J'assimilerai provisoirement ces deux signes.
CCXII. ■— <e=<. — Un fragment d'inscription monumentale sur calcaire trouvée à
Mendès parle d'un c ||*Sj>" ^ <^i- ^a P'erre es* malheureusement brisée là.
Le nom est toujours à fixer pour la géographie de la Basse-Égypte; il n'était pas connu
jusqu'à présent. Je pense qu'il faut lire <S^- et il y a peut-être lieu de faire un rappro-
chement avec _ , le bas pays du nome contigu, le XVe de la Basse-Egypte, celui
ue ou Hermopolite.
CCX1II. — L'anguille consacrée à (|> . — On n'a guère cité en général l'an-
guille parmi les animaux sacrés de l'Égypte; elle n'a pas, cependant, échappé à la con-
sécration aux divinités. Le Musée du Caire possède trois bronzes provenant de Sais,
représentant ce poisson étendu sur un socle creux formant boite, probablement pour
enfermer de petites anguilles momifiées. Le corps de l'animal est légèrement ondulé
latéralement, le corps aplati verticalement et surmonté presque d'un bout à l'autre par
la nageoire dorsale. La queue se termine également par une nageoire verticale aplatie,
légèrement arrondie au bout. Un groupe de lignes marque l'emplacement des ouïes.
Sans aucun doute, les Égyptiens ont voulu représenter là des anguilles, non des ser-
pents; mais, avec leur facilité de combinaison des formes animales les plus disparates,
ils ont relevé verticalement le cou de l'anguille, l'aplatissant en travers, l'ornant comme
la gorge d'un uraus, et par là-dessus est une tête de dieu, coiffée sur deux des bronzes
du pschent, et pour le troisième exemplaire de l'atef. Ces trois pièces portent une dé-
dicace (j^j-jj.^-^-, etc. Ainsi l'anguille était donc dédiée à Atoum, comme du reste
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CCX. — = ^ Jj U; D = • — Le même cercueil nous donne pour le
nom du dieu Nahebka un serpent ^^j- muni de deux bras humains. Dans les textes de
basse époque où le signe apparaissait (à Médinet-Habou et à Esneh), on le tra-
duisait par Ammon. La phrase où se trouve ce caractère est : fx 1 f]^_^P\
ffiffi R ■ = I ' o ^ ^ 0*1 X ^__M W \ J ^~ ' c°™^an^un pas-
sage du chapitre xvn du L?e>re f/es Morts, qui, dans les textes anciens, est
Toutefois la
ressemblance entre et la forme réelle de Naheb-ka, un serpent à bras et jambes
humains, est si grande qu'il y a lieu de se demander si ce n'est pas par erreur que le
dessinateur a reproduit ici cette forme anormale.
La variante pour dans le nom de l'oie est curieuse; si elle est confirmée,
D
elle donnerait la vraie valeur de lecture du signe initial du groupe ( si fré-
quent dans les textes rituels, et qu'on lisait parfois comme (T\ Le sens « établir,
y A/VWVA
affermir», conviendrait assez bien pour le passage en question; la forme primitive du
signe serait celle du casse-téte nommé 0 ï.
CCXI. — ^®^J- — Sur un fragment de bas-relief provenant de Gebelein, Hathor
est nommé ^@^_ C'est probablement un nom jusqu'ici ignoré de cette ville; mais
comment faut-il lire le signe? On a une sorte de nœud dont le milieu est fait comme
un double cercle assez grand. L'aspect est à peu près celui que présente le caractère
tes (««ï, et peut signifier nœud. J'assimilerai provisoirement ces deux signes.
CCXII. ■— <e=<. — Un fragment d'inscription monumentale sur calcaire trouvée à
Mendès parle d'un c ||*Sj>" ^ <^i- ^a P'erre es* malheureusement brisée là.
Le nom est toujours à fixer pour la géographie de la Basse-Égypte; il n'était pas connu
jusqu'à présent. Je pense qu'il faut lire <S^- et il y a peut-être lieu de faire un rappro-
chement avec _ , le bas pays du nome contigu, le XVe de la Basse-Egypte, celui
ue ou Hermopolite.
CCX1II. — L'anguille consacrée à (|> . — On n'a guère cité en général l'an-
guille parmi les animaux sacrés de l'Égypte; elle n'a pas, cependant, échappé à la con-
sécration aux divinités. Le Musée du Caire possède trois bronzes provenant de Sais,
représentant ce poisson étendu sur un socle creux formant boite, probablement pour
enfermer de petites anguilles momifiées. Le corps de l'animal est légèrement ondulé
latéralement, le corps aplati verticalement et surmonté presque d'un bout à l'autre par
la nageoire dorsale. La queue se termine également par une nageoire verticale aplatie,
légèrement arrondie au bout. Un groupe de lignes marque l'emplacement des ouïes.
Sans aucun doute, les Égyptiens ont voulu représenter là des anguilles, non des ser-
pents; mais, avec leur facilité de combinaison des formes animales les plus disparates,
ils ont relevé verticalement le cou de l'anguille, l'aplatissant en travers, l'ornant comme
la gorge d'un uraus, et par là-dessus est une tête de dieu, coiffée sur deux des bronzes
du pschent, et pour le troisième exemplaire de l'atef. Ces trois pièces portent une dé-
dicace (j^j-jj.^-^-, etc. Ainsi l'anguille était donc dédiée à Atoum, comme du reste