UNE VISITE AUX RUINES DE NINIVE 175
iPi- î , V i {id ' v-200> 204)-
104- %\TlT('d-'P-i60)-
108. fijtxÙÙ (MaSp.,^.anc.,II,p.Ï25,
i 01 carte. Salouti).
uo. J^ïffl/1^ ^- MÛU As' "■
Sur., p. 153).
niti).
Saint-Pétersbourg, 2 février 1904.
n„ f^^U, (M- Miil., 4s. u. Eu,:,
U~ il A -È P- 181).
114 /i (MasP-> «ne, H, P-125,
114. zj ^ carte_ gabaou)_
116- I^^-]T(^Zafiti)-
117. j]<:r> ^ ((tf. Birkana).
118. cn^ n0^-
119.
1ÉÎT
UNE VISITE AUX RUINES DE NINIVE
PAR
André Jouannin
Secrétaire général du Comité de l'Asie française
J'ai visité Ninive dans la matinée du 27 octobre 1903. y ayant été invité par
M. King, du British Muséum, directeur des fouilles.
Le tell de Kouioungik, qui recouvre les ruines de cette vieille capitale de l'Assyrie,
se trouve en face Mossoul, de l'autre côté du Tigre. La partie supérieure du tell, qui
peut avoir une élévation d'une trentaine de mètres au-dessus de la rivière, présente
une surface plane qui, avant le commencement des travaux de M. King, était cultivée
par les indigènes. Je ne peux pas rappeler ici la longue nomenclature des archéologues
distingués qui se sont livrés à des fouilles importantes en cet endroit. Je ne veux parler
que de ce que j'y ai vu et des plus récents travaux. Les autres ont été l'objet non seule-
ment de comptes rendus fréquents, mais même d'ouvrages considérables, comme par
exemple celui de Layard.
Les travaux actuels sont entrepris aux frais du British Muséum, qui a obtenu du
gouvernement ottoman un droit de recherches de dix ans à Kouioungik. Le directeur,
M. King, a commencé ses travaux le 2 mars 1903. Il les a suspendus de juin à fin sep-
tembre, la chaleur étant en ce pays intolérable pendant l'été, et il en a profité pour
aller faire un voyage de reconnaissance jusqu'à Van. Ses premiers efforts se sont portés
sur le palais de Sennachérib (Sin-achi-erba).
Une partie de ce palais avait été mise au jour par Layard, qui avait conduit ses
fouilles au moyen de tunnels. M. King, frappé de la forme incomplète du plan donné
par Layard, a eu l'idée de rectifier le quadrilatère, et, pour cela, il a travaillé à ciel
ouvert, mettant à nu le sol; ainsi il a trouvé toute une nouvelle partie du palais, qui,
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108. fijtxÙÙ (MaSp.,^.anc.,II,p.Ï25,
i 01 carte. Salouti).
uo. J^ïffl/1^ ^- MÛU As' "■
Sur., p. 153).
niti).
Saint-Pétersbourg, 2 février 1904.
n„ f^^U, (M- Miil., 4s. u. Eu,:,
U~ il A -È P- 181).
114 /i (MasP-> «ne, H, P-125,
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116- I^^-]T(^Zafiti)-
117. j]<:r> ^ ((tf. Birkana).
118. cn^ n0^-
119.
1ÉÎT
UNE VISITE AUX RUINES DE NINIVE
PAR
André Jouannin
Secrétaire général du Comité de l'Asie française
J'ai visité Ninive dans la matinée du 27 octobre 1903. y ayant été invité par
M. King, du British Muséum, directeur des fouilles.
Le tell de Kouioungik, qui recouvre les ruines de cette vieille capitale de l'Assyrie,
se trouve en face Mossoul, de l'autre côté du Tigre. La partie supérieure du tell, qui
peut avoir une élévation d'une trentaine de mètres au-dessus de la rivière, présente
une surface plane qui, avant le commencement des travaux de M. King, était cultivée
par les indigènes. Je ne peux pas rappeler ici la longue nomenclature des archéologues
distingués qui se sont livrés à des fouilles importantes en cet endroit. Je ne veux parler
que de ce que j'y ai vu et des plus récents travaux. Les autres ont été l'objet non seule-
ment de comptes rendus fréquents, mais même d'ouvrages considérables, comme par
exemple celui de Layard.
Les travaux actuels sont entrepris aux frais du British Muséum, qui a obtenu du
gouvernement ottoman un droit de recherches de dix ans à Kouioungik. Le directeur,
M. King, a commencé ses travaux le 2 mars 1903. Il les a suspendus de juin à fin sep-
tembre, la chaleur étant en ce pays intolérable pendant l'été, et il en a profité pour
aller faire un voyage de reconnaissance jusqu'à Van. Ses premiers efforts se sont portés
sur le palais de Sennachérib (Sin-achi-erba).
Une partie de ce palais avait été mise au jour par Layard, qui avait conduit ses
fouilles au moyen de tunnels. M. King, frappé de la forme incomplète du plan donné
par Layard, a eu l'idée de rectifier le quadrilatère, et, pour cela, il a travaillé à ciel
ouvert, mettant à nu le sol; ainsi il a trouvé toute une nouvelle partie du palais, qui,