TEXTES MAGIQUES ASSYRIENS
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tu?— La forme ikattam (on attendrait ikattamu), dans une proposition relative,
est étonnante. La traduction de cette ligne est douteuse.
11. naksu etsebri sont évidemment deux synonymes (cf. Br. 372 et 382), que le tra-
ducteur assyrien a cru nécessaire de rapprocher pour rendre le sumérien kud-kud,
ou deux leçons entre lesquelles le copiste n'a pas su se décider. En tout cas, je ne
crois pas qu'il y ait lieu de rendre cette répétition.
N° XXI
76. su-su, rendu (1. 77) par tabaku, doit être une erreur de copie, amenée par la
ligne 78.
79. kakkultu, cf. Jensen, KB VI, 371.
N° XXII
12. mitharis, équivalent du sumérien hul, ne peut pas signifier ici 'ùbereinstimmend,
zusammen, eins', Del., HW405a.
14. isahhalum. Cf. la note au n° VII, 136.
N° XXIV • ■
8 et suiv. Cf. IV R 26, n0^ 5, 6 et suiv.
N° XXVI
25. supsuh-su. Le texte porte bu-bu-bi. Le sumérien bu est expliqué dans un 'sylla-
baire' par supsuhu (Br. 7543), 'calmant', qui me parait convenir merveilleusement
en ce passage. 'Son calmant' signifie 'le calmant à employer dans le cas décrit ci-
dessus'. Pour la répétition de l'idéogramme, cf. ag-ag-bi = kikittû-su, IV R 58 c 26,
et KAK-KAK-Bl, même sens, IV R 56 a 22.
Je résume les faits principaux qui ressortent des textes nouveaux. — L'alû peut
avoir été engendré par l'homme dans son sommeil, probablement avec le concours de
quelque succube comme la Ultt (n° VI, 16-17; cf. Mac/te assyrienne, p. 37). Certains
démons ne sont pas autre chose que des revenants qui sortent des tombeaux pour ré-
clamer le culte qui leur est dû (n° XXIII, 7-10; cf. Mayie assyrienne, p. 34, ekimmu).
— Tendre le doigt derrière quelqu'un est un geste qui peut porter bonheur (n° I, 282-
283) ou malheur (Mayie assyrienne1, p. 60). — Le charme est conçu comme un lien
qui entrave le malade et que l'exorcisme dénoue (n° I, 125-126). — La vieille femme,
qui joue un rôle si important dans toutes les magies, apparaît pour la première fois
RECUKII., XXVI. — NOUV. slîlt.. X. 28
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tu?— La forme ikattam (on attendrait ikattamu), dans une proposition relative,
est étonnante. La traduction de cette ligne est douteuse.
11. naksu etsebri sont évidemment deux synonymes (cf. Br. 372 et 382), que le tra-
ducteur assyrien a cru nécessaire de rapprocher pour rendre le sumérien kud-kud,
ou deux leçons entre lesquelles le copiste n'a pas su se décider. En tout cas, je ne
crois pas qu'il y ait lieu de rendre cette répétition.
N° XXI
76. su-su, rendu (1. 77) par tabaku, doit être une erreur de copie, amenée par la
ligne 78.
79. kakkultu, cf. Jensen, KB VI, 371.
N° XXII
12. mitharis, équivalent du sumérien hul, ne peut pas signifier ici 'ùbereinstimmend,
zusammen, eins', Del., HW405a.
14. isahhalum. Cf. la note au n° VII, 136.
N° XXIV • ■
8 et suiv. Cf. IV R 26, n0^ 5, 6 et suiv.
N° XXVI
25. supsuh-su. Le texte porte bu-bu-bi. Le sumérien bu est expliqué dans un 'sylla-
baire' par supsuhu (Br. 7543), 'calmant', qui me parait convenir merveilleusement
en ce passage. 'Son calmant' signifie 'le calmant à employer dans le cas décrit ci-
dessus'. Pour la répétition de l'idéogramme, cf. ag-ag-bi = kikittû-su, IV R 58 c 26,
et KAK-KAK-Bl, même sens, IV R 56 a 22.
Je résume les faits principaux qui ressortent des textes nouveaux. — L'alû peut
avoir été engendré par l'homme dans son sommeil, probablement avec le concours de
quelque succube comme la Ultt (n° VI, 16-17; cf. Mac/te assyrienne, p. 37). Certains
démons ne sont pas autre chose que des revenants qui sortent des tombeaux pour ré-
clamer le culte qui leur est dû (n° XXIII, 7-10; cf. Mayie assyrienne, p. 34, ekimmu).
— Tendre le doigt derrière quelqu'un est un geste qui peut porter bonheur (n° I, 282-
283) ou malheur (Mayie assyrienne1, p. 60). — Le charme est conçu comme un lien
qui entrave le malade et que l'exorcisme dénoue (n° I, 125-126). — La vieille femme,
qui joue un rôle si important dans toutes les magies, apparaît pour la première fois
RECUKII., XXVI. — NOUV. slîlt.. X. 28