mier prophète de Mendès, grand chef de Mâ et gouverneur \ Hor-nekht, fils du pre-
mier prophète de Mendès, grand chef de Mâ et gouverneur Smendès, dont la mère
est la prêtresse de Mendès, Khâu-s-n-isi\ Les habitants de Mendès étaient , en
grande joie de ce que son seigneur était en elle, en sa vraie place; elle avait approuvé
son père quand il en avait pris possession, et le grand héritier de sa maison, le voici
donc, j Ils allèrent en paix vers sa résidence, où vraiment il est, comme Horus, à la
place de son père, ayant abattu le compétiteur. Ils l'acclamèrent donc jusqu'au ciel,
hommes ] comme femmes le complimentèrent de tout cœur, donnant cours à ce qui
était en eux, parce qu'il est un fils chéri à la place de son père, selon l'ordre de [Men-
dès, le dieu] , grand, vivant, conduit en paix au palais (?) de Mendès, ce dont les ha-
bitants éprouvent bonheur. Voici qu'il se rendit au temple de Mendès ; il se prosterna
et j s'anéantit en sa présence, et dit : « 0 mon seigneur! que mes yeux voient la
beauté, que mes oreilles entendent la parole, (que mes jambes) aillent, ] marchant
pour ton service, que mes bras soient forts après l'inaction, que les années se succè-
dent sans trouble. 0 mon père ! qu'à chaque (instant depuis que) ] j'ai vu ta face,
cette minute satisfasse ton cœur. Je me souviendrai de la visite au dieu, de mon ar-
rivée à ta ville ; mes bras seront (toujours prêts à accomplir) ^ les ordres sortis de ta
bouche; depuis que tu as instruit mon cœur, tu guides ma piété à faire des embellis-
sements à ta demeure. Chasse l'ignorance, qu'il ne reste rien y de mal ici ; que soient
anéantis et n'existent plus les menteurs et les transgresseurs, ainsi que des ennemis ;
que ce soient tes volontés qui soient exécutées. Tu es un mur de fer au faîte muni de
(créneaux?). ^ Le trône que tu établis est stable pour l'éternité. J'agrandirai ta de-
meure, je munirai ton temple de toute chose chère à ton cœur; l'ignorant entendra
alors le Rayonnant......»
Ce récit officiel de l'entrée triomphale d'Hor-nekht dans sa bonne ville de Mendès
est assez curieux ; quant aux promesses solennelles faites au dieu, elles n'ont préoc-
cupé le prince pas même le temps nécessaire au lapicide pour finir d'en graver la liste
sur la pierre.
La date à assigner à ces deux textes analogues, qui apparemment ont été rédigés
à un court intervalle de temps, est d'abord délimitée entre la XXIIe et la XXVe dy-
nastie, seule période où se rencontre le titre de chef des Mâcliauacha, en abrégé
chef des Mâ. Je crois l'inscription A antérieure à l'autre : le général Smendès y est
appelé premier prophète de Mendès, soit chef du sacerdoce local et gouverneur,
(orthographe pleine, , c==^^(g, etc.), tandis que son père n'a que le titre
militaire. Dans le texte B, Hornekht et son père Smendès ont les mêmes titres que le
Smendès du texte A; déplus, l'inscription dit que le personnage succéda à son père.
Il est donc probable que les deux Smendès sont identiques et que la généalogie doit
s'établir ainsi :
t —°n çr
AA/WVA
1. Le nom ] ~ " I rl Q se trouve au Dictionnaire des noms de Liicblkin, nos 1100 et 2281.
mier prophète de Mendès, grand chef de Mâ et gouverneur Smendès, dont la mère
est la prêtresse de Mendès, Khâu-s-n-isi\ Les habitants de Mendès étaient , en
grande joie de ce que son seigneur était en elle, en sa vraie place; elle avait approuvé
son père quand il en avait pris possession, et le grand héritier de sa maison, le voici
donc, j Ils allèrent en paix vers sa résidence, où vraiment il est, comme Horus, à la
place de son père, ayant abattu le compétiteur. Ils l'acclamèrent donc jusqu'au ciel,
hommes ] comme femmes le complimentèrent de tout cœur, donnant cours à ce qui
était en eux, parce qu'il est un fils chéri à la place de son père, selon l'ordre de [Men-
dès, le dieu] , grand, vivant, conduit en paix au palais (?) de Mendès, ce dont les ha-
bitants éprouvent bonheur. Voici qu'il se rendit au temple de Mendès ; il se prosterna
et j s'anéantit en sa présence, et dit : « 0 mon seigneur! que mes yeux voient la
beauté, que mes oreilles entendent la parole, (que mes jambes) aillent, ] marchant
pour ton service, que mes bras soient forts après l'inaction, que les années se succè-
dent sans trouble. 0 mon père ! qu'à chaque (instant depuis que) ] j'ai vu ta face,
cette minute satisfasse ton cœur. Je me souviendrai de la visite au dieu, de mon ar-
rivée à ta ville ; mes bras seront (toujours prêts à accomplir) ^ les ordres sortis de ta
bouche; depuis que tu as instruit mon cœur, tu guides ma piété à faire des embellis-
sements à ta demeure. Chasse l'ignorance, qu'il ne reste rien y de mal ici ; que soient
anéantis et n'existent plus les menteurs et les transgresseurs, ainsi que des ennemis ;
que ce soient tes volontés qui soient exécutées. Tu es un mur de fer au faîte muni de
(créneaux?). ^ Le trône que tu établis est stable pour l'éternité. J'agrandirai ta de-
meure, je munirai ton temple de toute chose chère à ton cœur; l'ignorant entendra
alors le Rayonnant......»
Ce récit officiel de l'entrée triomphale d'Hor-nekht dans sa bonne ville de Mendès
est assez curieux ; quant aux promesses solennelles faites au dieu, elles n'ont préoc-
cupé le prince pas même le temps nécessaire au lapicide pour finir d'en graver la liste
sur la pierre.
La date à assigner à ces deux textes analogues, qui apparemment ont été rédigés
à un court intervalle de temps, est d'abord délimitée entre la XXIIe et la XXVe dy-
nastie, seule période où se rencontre le titre de chef des Mâcliauacha, en abrégé
chef des Mâ. Je crois l'inscription A antérieure à l'autre : le général Smendès y est
appelé premier prophète de Mendès, soit chef du sacerdoce local et gouverneur,
(orthographe pleine, , c==^^(g, etc.), tandis que son père n'a que le titre
militaire. Dans le texte B, Hornekht et son père Smendès ont les mêmes titres que le
Smendès du texte A; déplus, l'inscription dit que le personnage succéda à son père.
Il est donc probable que les deux Smendès sont identiques et que la généalogie doit
s'établir ainsi :
t —°n çr
AA/WVA
1. Le nom ] ~ " I rl Q se trouve au Dictionnaire des noms de Liicblkin, nos 1100 et 2281.