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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 38.1916

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Nr. 1-2
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Daressy, Georges: Le classement des rois de la famille des Bubastites
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https://doi.org/10.11588/diglit.12741#0020
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10 LE CLASSEMENT DES ROIS DE LA FAMILLE DES BUBASTITES

selon l'ère du suzerain, alors qu'en Basse Egypte on ne voit que des monuments au
nom des Bubastites de la branche septentrionale.

I

Pour Chéchanq Ier, fondateur de la XXIIe dynastie, il n'existe aucune difficulté.
Je signalerai seulement un fait qui me paraît avoir échappé à M. Spiegelberg quand il
a édité la stèle rapportée par le capitaine Lyons de l'oasis de Dakhel1. Il a transcrit la
fin de la ligne 11 : ^L^^f . $ «jéMâ'V.-JQ

i i i n n

Q 1111

n

o IIIII

^(S^^^j et traduit : (t welche die Verwalter "Onclief und Set-neclit einzutragen (?)
befohlen haben in dièse Liste des Pharao « der glângende Stern seiner Majestât, der
grossen Gottes ». — Im Jahre XIX sprach Suth. » La photographie qui accompagne l'ar-
ticle est trop petite pour qu'on puisse distinguer les signes douteux, mais il est évident
qu'il faut corriger ^fi^,* ^ n "f" & ^ e^ traduire le passage « selon la décla-

ration du contrôleur Ankh-j'-Set-N.akhtou, lors du cadastre sous le Pharaon Pa-seb-
khâ-n-nut, le dieu grand, en Tan XIX. Soutekh dit2 », etc. Nous avons donc là, en
l'an V de Chéchanq I01', le récit d'un procès pour lequel on a consulté un cadastre
dressé en l'an XIX d'un roi Psusennès, de la XXIe dynastie, et non la désignation
d'une liste, avec jugement en l'an XIX d'un procès commencé en l'an V. D'après la
forme du nom, il s'agirait plutôt de Psusennès Ier que de Psusennès II, qui introduit
généralement dans son cartouche : une vérification sur le monument permettra,
seule, de reconnaître auquel de ces deux rois on doit accorder ces dix-neuf années de
règne. Je ne crois pas à l'existence d'un troisième Psusennès, dont le cartouche aurait
commencé par ©/^J J'- Outre la prudence avec laquelle on doit se servir des copies de
Wilkinson, la composition du nom est anormale; il est possible que ce savant ait
accolé deux cartouches distincts se trouvant dans une même inscription, dont l'un est
celui de Psusennès II, tandis que l'autre serait une lecture erronée d'un cartouche
mutilé de Chéchanq Ier : ©âfrï1^-

V V*V AAAAAA

II

Ce n'est pas la première fois que l'existence d'un Chéchanq II, successeur d'Osar-
kon II, est mise en discussion, admise par les uns, niée par les autres. Mariette et
Lepsius avaient pensé que le grand prêtre de Ptah Chéchanq, fils d'Osarkon II, qui
avait dirigé les cérémonies de l'enterrement d'un Apis, était monté sur le trône après
son père et avait été un des trois rois mentionnés mais non nommés par Manéthon
entre Osorthon et Takelôthis. On chercha à lui attribuer un cartouche olfrH

1. W. Spiegelberg, Eine Stèle aus der Oase Dachel, dans le Recueil, t. XXI.

2. Daressv, L'eau dans l'Egypte antique, dans les Mémoires de l'Institut égyptien, t. VIII, p. 201.
o. H. Gauthier, Liore des Rois d'Egypte, p. 299.
 
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