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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 38.1916

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Nr. 1-2
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Kuentz, Charles: Note sur un gnomon portatif gréco-égyptien
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https://doi.org/10.11588/diglit.12741#0082
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.72 NOTE SUR UN GNOMON PORTATIF GRÉCO-ÉGYPTIEN

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Fig. 8. — Détail du plan incliné.

ces traits, enfin, se trouvent des points, au nombre de six1 par trait (fig. 8, séries akf);
les intervalles qui séparent ces points diminuent à mesure qu'on s'approche du dé.

II

Après avoir décrit en détail les différentes parties de cet objet, M. Clédat déclare
en conclusion qu'il lui est impossible de l'identifier. Cet instrument est sans doute
déconcertant de prime abord, car la forme qu'il présente n'a jamais été jusqu'ici ren-
contrée, autant que je sache. A la réflexion, cependant, j'ai acquis la conviction que
nous avons tout simplement affaire à un gnomon2 : cet objet si intriguant remplissait
l'office d'une montre actuelle, d'un cadran solaire si l'on veut; il était destiné à l'éva-
luation du temps d'après la longueur plus ou moins grande d'une ombre sur une sur-
face graduée. Quelle était cette surface recevant l'ombre? le plan incliné gc, évidem-
ment. Quelle était la partie projetant sur lui une ombre variable suivant la hauteur du
soleil au-dessus de l'horizon? sûrement le dé : sa face interne laissait tomber sur le
plan incliné une ombre portée plus ou moins longue; on examinait à quelle graduation
s'arrêtait cette ombre, et l'on en tirait l'indication de l'heure. Ces deux points acquis,
il reste à en tirer la conclusion suivante pour la position donnée à l'appareil : il fallait
que le dé fût dirigé vers le soleil ; l'appareil était donc probablement placé de telle sorte
que son axe coïncidât avec le méridien du lieu d'observation. Telle est l'opinion à la-
quelle nous nous en tiendrons, au moins provisoirement, pour la position de notre
gnomon : le dé regardait au sud, le prisme au nord.

Ainsi, les points du plan incliné sont sûrement des graduations. M. Clédat s'ex-

1. M. Clédat (loc. cit., p. 39) parle bien, dans sa description, de huit trous. Mais ce doit être un lapsus
calami, car la figure qu'il donne n'en montre que site. D'autre part, dans l'hypothèse de huit trous, il faudrait
admettre, — on le comprendra mieux dans un instant, — que la journée égyptienne compte seize heures : or,
elle en compte douze, comme chacun sait.

2. J'emploie ce terme, faute de mieux : le mot de cadran solaire serait impropre dans le cas présent.
 
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