Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]: Revue de l'Egypte ancienne (1.1925-1927)

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GEORGES BÉNÉDITE.

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pareil cas, semblaLlement à la tête, en pâte cle verre. Mais il n’est pas contraire à la
logique d’admettre qu’elle était toute en pâte cle verre avec alternance des cleux bleus.
De même que la tête, les membres auraient été traités séparément et assemblés au
moyen de tenons en bronze comme celui qui reste encore implanté clans le cou. II est
tout aussi conforme à la règle d’admettre que le personnage était représenté assis sur
un trône dont il ne convient pas de donner la description puiscjue nous n’avons à rai-
sonner ici que sur une partie détachée, rnais la plus importante, cl’un splenclide mo-
nument.

Privée cl’inscription et de tout indiscutable certificat d’origine, cette tête sera
comme tant d’autres un excellent sujet cle controverse. On pourra mettre en question
le sexe cle la personne comme ce fut le cas pour les couvercles cles canopes d’Améno-
pbis IV; on pourra même opter pour une divinité, car les clieux, à cette époque,
ont emprunté les traits clu roi régnant plus ou moins idéalisés (les Amon du temple
thébain cle Toutânkbamon, les clieux du temple de Sétbôs I er à Abydos et cles monu-
ments cle Piamsès II). Pour l’auteur cle cet article, l’image en question est celle de
l’un des derniers rois de la XVIII e dynastie et, selon toute apparence, cle celui dont
on a le plus parlé depuis deux ans.