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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Naville, Edouard: La plante magique de Noferatum
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0043

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33

[3] LA PLANTE MAGIQUE DE NOFERATUM.

beit à une époque qui est peut-être même anténeure à la XI e clynastie. Je m’en tien-
clrai à ces trois qui me paraissent suffisantes.

M. Kees me clit qu’un simple coup d’œil jeté sur les figures typiques des défunls
aurait dû me convaincre de leur clate tardive. A cela je répondrai qu’un simple coup
d’œil jeté snr ces figures aurait du le convaincre qu’il ne s’agit point cle stalues pro-
prement clites, mais de figures auxquelles on a coupé les bras, comme cela est dit
dans le texte. Je ne connais en fait cle figures sans bras qu’une rangée cle douze figu-
rines sur le naos cle Saft ei-Henneb ( ]), tout.es exactement semblables, en albâtre(?),
dont il est dit que cbacune a trois palmes et deux doigts cle hauteur, et à chacune
desquelles on donne le nom de l’un des dieux clu cycle d’Héliopolis. Ces figurines ne
sont pas des statues de clieux, qui partout ailleurs ont cles bras, même lorsqu’elles sont
assises. Probablement, on les employait dans certaines cérémonies, on les plaçait sur
le sol ou ailleurs, comme celles qui servaient lorsqu’on lisait les invocations au So-
leiH 2). J’engage M. Kees à consulter la riche collection clu Musée du Caire qu’a
publ iée M. Legrain. II n’y trouvera pas une seule statue assise sans bras. Quant aux
noins des défunts qui renferment ceux des divinités locales, je ne vois rien qui nous
indique qu’ils sont d’époque tardive.

En résumé, je considèrele texte de Horbeit coiume plus ancien
mème que celui de Liscbt, et c’est sur ce texte seul que je m’ap-
puierai dans la suite de ce travail. Je le désignerai par H.

A gauche de la vignette, il débute ainsi :

cllest grand celui-ci qui sort de la
terre humide, le lotus issu clu ciel, la grande puissance qu’a fait
naître Keb v.

La vignette à laquelle ce texte est açcolé représente une fleur
très semblable au lotus surmontée cles deux plumes de Noferatum
(fig. 1). C/est clonc clairement une image de ce dieu, lequel est
une divinité qui inspire la terreur. Le démonstratif cc celui—ci ne
peut viser que cette plante.

est un pronom démonstratif qui n’est pas très fréquent. C’est à tort que
M. K ees dit que ■ V \ fJJJZJ es^ 8e basse époque. Nous trouvons cette forme dans les
papyrus de la XVIII e dynastie (Todlenbuch, chap. 35, 1. 3) : \ \ f JJJU J |

*—— «cet Osiris demande sou cercueilm Au chapitre 8 nous lisons dans le

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Fig. i.

(1) Naville, Goshen, pl. V, 3. — Litanie du Soleil, p. 10.

REV. ÉGYPTE ANC. — I, 1-2.
 
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